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Notre Dame Miraculeuse des Roses

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9 septembre 2013

EVANGILE SELON SAINT JEAN

EVANGILE SELON SAINT JEAN - 1 -

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Au commencement, le Verbe était ; et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu ; et il était au commencement auprès de Dieu. Par son intermédiaire, tout a été fait, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans lui. Ce qui a été fait était vie en lui, et cette vie était la lumière des hommes. Et cette lumière brillait dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point comprise. Il y eut un homme, du nom de Jean, envoyé par Dieu. Il vint pour rendre témoignage, pour rendre témoignage à la lumière, et pour amener tous les hommes à croire. Il n’était pas la lumière, mais il était chargé de rendre témoignage à la lumière. La vraie lumière qui éclaire tout homme venait alors dans le monde. Le Verbe était dans le monde, et le monde a été crée par lui, et le monde ne l’a pas reconnu. Il vint chez lui, mais les siens refusèrent de le recevoir. Mais à tous ceux qui le reçurent, il donna le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom ; non pas à ceux qui sont nés du vouloir de l’homme, de la chair et du sang, mais à ceux qui sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait homme. Et il a planté sa tente parmi nous ; et nous avons été témoins de sa gloire, la gloire du Fils unique du Père, du Fils qui a la plénitude de la grâce et de la vérité. Jean lui rend témoignage et il a proclamé bien haut (ce sont ses propres paroles) : Celui qui vient après moi passe avant moi, car avant moi, il était. C’est de sa plénitude que nous tous, nous avons reçu grâce après grâce. La loi a été donnée par l’intermédiaire de Moise ; la grâce et la vérité, par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a vu ; mais un Dieu, son Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui-même a parlé de Dieu.

Et voici quel fut le témoignage de Jean, lorsque les Juifs lui envoyèrent, de Jérusalem, des prêtres et des lévites pour lui demander : « Toi, qui es-tu ? » Il voulut bien le leur dire et ne leur refusa pas, et il leur dit : « Ce n’est pas moi le Christ. » « Qui donc es-tu ? lui demandèrent-ils. Es-tu Elie ? » « Non, dit-il, je ne le suis pas. » « Es-tu le prophète ? » « Non, répondit-il. » «  Qui es-tu donc ? lui dirent-ils, car il nous faut donner une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ? » « Je suis, dit-il, la voix de quelqu’un qui crie dans le désert : Rendez droite la route du Seigneur, comme l’a dit le Prophète Isaïe. » Et il y avait aussi, parmi les envoyés, des Pharisiens, qui lui demandèrent : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Elie, ni le Prophète ? » « Pour moi, répondit Jean, je baptise dans l’eau. Mais il y en a un au milieu de vous, que vous ne connaissez pas, et qui vient derrière moi : et je ne suis pas digne de dénouer la courroie de sa sandale. » Cette entrevue eut lieu à Béthanie, au delà du Jourdain, où Jean baptisait. Le lendemain, voilà que Jean voit Jésus venir vers lui : « Voici, dit-l, l’Agneau de Dieu, qui vient effacer le péché du monde. Voici celui dont j’ai dit : Derrière moi s’avance un homme qui passe avant moi, parce que, avant moi, il est. Je ne le connaissais pas, mais c’est pour le faire connaître à Israël, que je suis venu et que je baptise dans l’eau. » Et Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit (de Dieu) descendre du ciel sous la forme d’une colombe et se reposer sur lui. Je ne le connaissais pas ; mais c’est celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau qui m’avait dit : Celui sur qui tu auras vu l’Esprit descendre et se reposer, c’est celui qui baptise dans l’Esprit Saint. Et j’ai bien vu (l’Esprit descendre sur lui) et j’ai rendu en même temps témoignage que celui-là était le Fils de Dieu. »

Le deuxième jour, Jean était encore là, ainsi que deux de ses disciples. Attachant ses regards sur Jésus qui passait, il se mit à dire : « Voici l’Agneau de Dieu ». Après avoir entendu Jean parler ainsi, les deux disciples se mirent à suivre Jésus. Jésus se retourna, vit qu’ils le suivaient : « Que cherchez-vous ? leur dit-il. » « Rabbi (ce qui veut dire Maître), où demeures-tu ? » « Venez et voyez », leur dit-il. Ils allèrent voir où il demeurait (c’était environ la dixième heure) et ils restèrent chez lui ce jour-là. André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux disciples, qui, en entendant les paroles de Jean-Baptiste, avaient suivi Jésus. Il rencontra tout d’abord son frère Simon, et il lui dit : « Nous avons trouvé le Messie (ce qui veut dire le Christ). » Il l’amena à Jésus ; et Jésus, arrêtant son regard sur le nouveau venu, lui dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Céphas (C’est-à-dire Pierre). » C’est le lendemain que Jésus décida de partir pour la Galilée. Il rencontre Philippe : « Suis-moi » lui dit-il. Or Philippe était de Bethsaïda, de la même ville que Pierre et André. Philippe trouve (ensuite) Nathanaël et lui dit : « Nous avons trouvé celui dont ont parlé les Prophètes et Moise dans la Loi : c’est Jésus, fils de Joseph, de Nazareth. » « De Nazareth ? lui répondit Nathanaël, peut-il sortir de là quelque chose de bon ? » « Viens voir » lui dit Philippe. En voyant Nathanaël venir vers lui, Jésus dit à son sujet : « Voilà un israélite digne de ce nom, un homme sans détour. »  « Comment me connais-tu ? lui dit Nathanaël. » Avant que Philippe ne t’appelle, et quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » « Rabbi, lui dit Nathanaël, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. » « C’est parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier que tu crois ? répondit Jésus. Tu verras de bien plus grandes choses encore. En vérité, en vérité, ajouta Jésus, vous verrez le ciel s’ouvrir et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »

Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus y était. ON avait aussi invité à ses noces Jésus et ses disciples. Il arriva que le vin manqua et la mère de Jésus dit à son fils : « Ils n’ont plus de vin ». « Pourquoi, ô femme, lui dit Jésus, interviens-tu dans ma mission ? Mon heure n’était pas encore arrivée. » Sa mère dit aux domestiques : « Faites tout ce qu’il vous dira. » Or, il y avait là six jarres de pierre destinées aux ablutions des Juifs et qui contenaient chacune, plus ou moins, un hectolitre : « Remplissez d’eau les jarres » dit Jésus aux domestiques. Et ils les remplirent jusqu’au bord : « Puisez-en maintenant, leur dit Jésus, et portez-en au maître d’hôtel. » Et ils lui en portèrent. Mais lorsque le maître d’hôtel eut goûté cette eau qui était devenue du vin, ignorant d’où venait ce vin (alors que le savaient fort bien les domestiques qui avaient puisé l’eau) : « Tout le monde, dit le maître d’hôtel au marié, sert d’abord le bon vin, et, quand les invités commencent à s’échauffer, on leur sert du vin ordinaire ; mais toi, tu as gardé le bon vin pour maintenant. » Ce fût là le premier des miracles que fit Jésus. Il eut lieu à Cana de Galilée. Il manifesta ainsi sa gloire ; et ses disciples crurent en lui.

 

Il descendit ensuite à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et tous restèrent là quelques jours.

La Pâque des Juifs étant proche, Jésus monta à Jérusalem. Il trouva les marchands de génisses, de brebis et de colombes installés dans le Temple et les changeurs assis à leurs tables. Il fit un fouet avec des cordes et les chassa tous de l’enceinte sacrée avec les brebis et les génisses ; il dispersa les piles de monnaies de changeurs et renversa leurs tables, et il dit aux marchands de colombes : « Enlevez tout cela d’ici et ne faites pas de la maison de mon Père une halle de commerce. » Ses disciples se rappelèrent alors ce passage de l’Ecriture : Le zèle de sa maison me dévorera. Les (Chefs des) Juifs l’interpellèrent et lui dirent : « Pour nous prouver que tu as le droit de faire ce que tu fais, quel signe as-tu à nous montrer ? » « Détruisez ce Temple, leur répondit Jésus, et, dans trois jours, je le remettrai sur pied. » « On a mis quarante-six ans pour bâtir ce Temple, lui dirent les Juifs ; et toi, c’est en trois jours que tu vas le relever ? » Mais lui parlait du temple de son corps. C’est après sa résurrection que ses disciples se rappelèrent ce qu’il avait dit  alors et qu’ils reconnurent la vérité des Ecritures et de la parole même de Jésus.

Pendant les jours de la Pâque qu’il passa à Jérusalem, beaucoup de gens crurent en lui, à la vue des miracles qu’il accomplissait. Mais lui ne s’ouvrait pas à eux à fond, car il les connaissait tous ; et il n’avait pas besoin qu’on lui fît connaître l’homme : lui-même savait ce qu’il y avait au fond de l’homme.

Or, il y avait, parmi les Pharisiens, un homme appelé Nicodème et qui était (Docteur de la Loi et) l’un des Chefs des Juifs. Il vint de nuit trouver Jésus et lui dit : « Rabbi, nous autres, nous savons que c’est Dieu qui t’a envoyé nous instruire ; car personne ne peut faire les miracles que tu fais sans avoir Dieu avec lui. » « En vérité, en vérité, je te le dis, lui répondit Jésus, nul, s’il ne renaît, ne peut voir le Royaume de Dieu. » « Comment, lui dit Nicodème, peut-on renaître quand on est vieux ? Peut-on, à cet effet, retourner dans le sein de sa mère ? » « En vérité, en vérité, je te le dis, lui répondit Jésus, nul, s’il ne renaît de l’eau et de l’esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair, est chair ; et ce qui est né de l’esprit, esprit. Ne sois pas surpris de mes paroles : Il vous faut renaître. Le souffle (du vent) va où il veut ; on entend le bruit qu’il fait, mais on ne sait ni d’où il vient, ni où il va. Ainsi en est-il de tous ceux qui sont nés du souffle de l’Esprit. » « Comment, lui dit Nicodème, tout cela peut-il se faire ? » « Comment ! lui répondit Jésus, (de nous deux) c’est toi le Docteur d’Israël, et tu ignores cela ?  En vérité, en vérité, je te le dis, nous autres, nous parlons de ce que nous savons et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu, et c’est ce témoignage que vous ne voulez pas accepter. Si, quand je vous parle de ce qui se passe sur la terre, vous ne me croyez pas, comment, quand je vous parlerai de ce qui se passe au ciel, pourrez-vous me croire ? Et pourtant, personne ne se trouve être monté au ciel, si ce n’est celui qui en est descendu, c’est-à-dire le Fils de l’homme. Or, de même que Moise a dressé aux regards le serpent dans le désert, de même on doit dresser aux regards le Fils de l’homme, afin que tous ceux qui croient en lui, aient la vie éternelle. »

Dieu a, en effet, tellement aimé le monde, qu’il lui a donné son Fils unique, afin que tous ceux qui croient en lui ne périssent pas et aient la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde condamner le monde, mais le sauver. Celui qui croit en lui échappe à la condamnation ; mais celui qui ne croit pas se trouve déjà condamné pour n’avoir pas cru au Fils unique de Dieu. Voici les raisons de cette condamnation : c’est que la lumière est venue dans le monde et que les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car tous ceux qui font le mal haïssent la lumière ; et s’ils ne vont pas à la lumière, c’est pour qu’on ne connaisse pas la véritable nature de leurs actes. Mais ceux dont la vérité est la règle vont à la lumière, car ils ne craignent pas qu’on sache que leurs actes sont vraiment conformes à la loi de Dieu.

 

Jésus gagna ensuite avec ses disciples la campagne de Judée et y séjourna avec eux pendant qu’ils baptisaient. Dans ce temps-là, Jean baptisait de son côté à Ainom, près de Salim, où il y avait des eaux abondantes et où l’on venait se faire baptiser, car Jean n’avait pas encore été jeté en prison. Or les disciples de Jean venaient d’avoir avec un Juif une discussion à propos de purification, et ils vinrent trouver leur maître : « Rabbi, lui dirent-ils, voici que celui qui était avec toi au-delà du Jourdain et à qui tu as rendu témoignage, baptise à son tour et que tout le monde court à lui. » « L’homme, leur répondit Jean, ne peut pas s’attribuer ce que le ciel ne lui a pas donné. Vous êtes vous-mêmes témoins que je vous ai dit que ce n’est pas moi qui suis le Christ, mais que j’ai été envoyé devant lui. L’époux, c’est celui qui a l’épouse ; mais l’ami de l’époux, qui est là et qui l’entend, éprouve une joie immense à entendre la voix de l’époux : c’est la joie dont je me trouve à présent comblé. Lui, il faut qu’il croisse, et moi, il faut que je diminue. »

Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui vient de la terre est de la terre, et parle comme ceux qui viennent de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous : il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et (pourtant) personne ne veut accepter son témoignage. Celui qui accepte son témoignage signe comme de son sceau que Dieu ne trompe pas. Car celui que Dieu a envoyé dit les paroles mêmes de Dieu, et c’est sans mesure qu’il distribue l’Esprit. Le Père aime son Fils (sans mesure) et, entre ses mains, il a tout déposé (sans mesure). Celui qui croit au Fils a la vie éternelle, mais celui qui ne croit pas au Fils ne la verra pas : c’est la colère de Dieu qu’il verra tomber sur lui.

Quand le Seigneur sut que les Pharisiens avaient appris que Jésus faisait plus de disciples  et baptisait plus de monde que Jean (bien que ce ne fût pas Jésus lui-même qui baptisât mais ses disciples), il quitta la Judée et repartit pour la Galilée. Il lui fallait traverser la Samarie. Il arriva à une ville de ce pays, appelée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à son fils Joseph. Et là était le puits de Jacob. Fatigué de son voyage, Jésus s’était assis sur la margelle comme cela s’était trouvé. C’était environ la sixième heure. Survient pour puiser de l’eau une femme de la Samarie : « Donne-moi à boire » lui dit Jésus. Ses disciples, pour le moment, étaient allés à la ville, pour acheter des vivres. « Comment, lui dit la Samaritaine, comment peux-tu, toi qui es Juif, me demander à boire, à moi qui suis Samaritaine ? » (Les Juifs, en effet, n’ont pas de rapport avec les Samaritains). « Si tu savais le don que Dieu t’offre, et si tu savais quel est celui qui te dit : Donne-moi à boire, c’est toi qui lui aurais fait une demande, et il t’aurait donné de l’eau vive. » « Seigneur, lui dit-elle, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. Comment pourrais-tu avoir de l’eau vive ? Est-ce que toi, tu es plus grand que notre père Jacob, qui nous adonné ce puits et qui s’y est abreuvé, lui, ses fils et ses troupeaux ? » « Tous ceux qui boivent de cette eau, dit Jésus, auront encore soif. Mais ceux qui boiront de l’eau que je leur donnerai n’auront plus jamais soif : l’eau que je leur donnerai deviendra, en eux, une source qui jaillira pour la vie éternelle. » « Seigneur, lui dit la femme, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif et que je ne vienne plus puiser jusqu’ici. Je n’ai pas de mari. » « Tu dis bien : je n’ai pas de mari. Car tu as eu cinq maris, et l’homme que tu as maintenant n’est pas ton mari. Tu dis vrai. » « Seigneur, je vois bien que tu es un prophète. C’est sur cette montagne que nos pères ont adoré Dieu, et, vous autres, vous dites que c’est à Jérusalem qu’on doit l’adorer. » « Femme, crois-moi, l’heure arrive où ce n’est ni sur cette montagne, ni à Jérusalem, qu’on adorera le Père. Vous autres, vous ne savez pas ce que vous adorez ; nous, nous savons ce que nous adorons : car c’est des Juifs que doit venir le salut. Mais l’heure arrive, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car ce sont de tels adorateurs que cherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent doivent l’adorer en esprit et vérité. » « Je sais, dit la Samaritaine, que le Messie (c’est-à-dire le Christ) doit venir et que, quand il viendra, il nous annoncera tout. » « C’est moi qui le suis, lui dit Jésus, moi qui te parle. » Là-dessus, les disciples arrivèrent, et ils furent tout surpris de le voir parler avec une femme. Toutefois, aucun d’eux n’osa lui dire : « Qu’est-ce que tu veux ? Ou : Que lui dis-tu ? » Cependant, la femme, laissant là sa cruche, partit pour la ville, et se mit à dire aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-ce point le Christ ? » Et ils sortirent de la ville pour venir trouver Jésus. Dans l’intervalle, les disciples s’étaient mis à supplier Jésus : « Rabbi, mange ». « J’ai à manger, leur dit-il, une nourriture que vous autres, vous ne connaissez pas. »

« Est-ce que par hasard, se dirent-ils entre eux, quelqu’un lui aurait apporté à manger ? » « Ma nourriture, leur dit-il, c’est de faire ce que veut Celui qui m’a envoyé et de mener son œuvre à son terme complet. N’est-ce pas vous qui dites : - Encore quatre mois et l’on va moissonner ? Mais moi, je vous dis : levez les yeux et regardez ces terres : elles sont blanches pour la moisson. Et déjà celui qui moissonne reçoit son salaire et ramasse des récoltes pour la vie éternelle ; si bien que celui qui sème et celui qui moissonne peuvent déjà partager la même joie. Car voici en quoi est vrai ce proverbe : Autre le semeur, autre le moissonneur : je vous ai envoyés moissonner là où jusqu’ici vous ne vous étiez donné aucun mal ; ce sont d’autres qui avaient travaillé dur, et c’est vous qui, après leur dur travail terminé, avez pris la succession. »

Il y eut beaucoup de gens de cette ville à croire en Jésus sur le témoignage de cette parole de la Samaritaine : Il m’a dit tout ce que j’ai fait. Ils vinrent le trouver et lui demandèrent de rester auprès d’eux. Et il resta là, en effet, deux jours. Et il y en eut un bien plus grand nombre à croire en l’entendant lui-même parler. Et ils disaient à la Samaritaine : « Ce n’est plus sur ton témoignage que nous croyons en lui : nous-mêmes nous l’avons entendu, et nous savons que c’est là, en vérité, le Sauveur du monde. »

 

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1 septembre 2013

CHAPELET DES SAINTS ANGES

CHAPELET DES SAINTS ANGES

Ce chapelet obtient des grâces extraordinaires…

 323

O mon Jésus, j’offre ce chapelet à votre Divin Cœur pour que vous le rendiez parfait et daignez ainsi procurer une joie à vos Saints Anges afin qu’ils me conservent sous leur sainte garde, surtout  à l’heure de ma mort où je les invite tous, de tout mon cœur, pour que fortifié par leur présence, j’attende la mort avec joie et sois préservé de l’enfer.

Je vous prie aussi instamment, chers Anges, de visiter les âmes du Purgatoire, spécialement mes parents, mes amis, mes bienfaiteurs, aidez-les pour qu’ils soient bientôt délivrés et ne m’oubliez pas non plus après ma mort. Je vous en supplie de tout mon cœur, par les très Saints Cœurs de Jésus et de Marie. Amen.

 

  • Saint Michel, je vous recommande l’heure de ma mort. Tenez alors le malin prisonnier pour qu’il ne puisse pas combattre contre moi et nuire à mon âme.
  • Saint Gabriel, obtenez-moi de Dieu une foi vive, une forte espérance, une ardente charité et une grande dévotion au Saint Sacrement de l’autel.
  • Saint Raphael, conduisez-moi sans cesse sur le chemin de la vertu et de la perfection.
  • Mon Saint Ange Gardien, obtenez-moi l’inspiration divine et la grâce spéciale d’y être fidèle.

 

1. O ardents Séraphins, obtenez-moi un brûlant amour de Dieu. 1 Pater, 3 Ave.

2. O Chérubins brillants de lumière, obtenez-moi la vraie connaissance de la science des Saints. 1 Pater, 3 Ave.

3. O Trônes admirables, obtenez-moi la paix et la tranquillité du cœur. 1 Pater, 3 Ave.

4. O Dominations élevées, obtenez-moi la victoire sur tous les mauvais penchants. 1 Pater, 3 Ave.

5. O Vertus invincibles, obtenez-moi la force contre tous les mauvais esprits. 1 Pater, 3 Ave.

6. O sérénissimes Principautés, obtenez-moi une obéissance et une justice parfaite. 1 Pater, 3 Ave.

7. O Puissances, qui accomplissez des prodiges, obtenez-moi la plénitude de toute vertu et de toute perfection. 1 Pater, 3 Ave.

8. O Saints Archanges, obtenez-moi la conformité à la volonté de Dieu. 1 Pater, 3 Ave.

9. O Saints Anges, ô fidèles Anges gardiens, obtenez-moi une vraie humilité et une grande confiance en la Miséricorde Divine. 1 Pater, 3 Ave.

 

Réciter 3 Ave Maria en l’honneur des bons Anges.

 

PRIERE A L’ANGE GARDIEN :

 

O Saint Ange que Dieu, par un effet de sa bonté pour moi, a chargé du soin de ma conduite, vous qui m’assistez dans mes besoins, qui me consolez dans mes afflictions, qui me soutenez dans mes découragements et qui m’obtenez sans cesse de nouvelles faveurs, je vous rends de très humbles actions de grâces et je vous conjure, aimable protecteur, de me continuer vos charitables soins, de me défendre contre tous mes ennemis, d’éloigner de moi les occasions du péché, de m’obtenir que je sois docile à écouter vos inspirations et fidèle à les suivre, de me protéger surtout à l’heure de ma mort et de ne point me quitter que vous ne m’ayez conduit au séjour du repos éternel. Ainsi soit-il.

 

PRIERE A SAINT MICHEL ARCHANGE :

 

O glorieux Saint Michel, Prince de la Milice Céleste, Protecteur de l’Eglise universelle, défendez-nous contre tant d’ennemis qui nous entourent.

Ne permettez pas qu’aujourd’hui, ils nous portent à offenser Dieu. Protégez-nous contre les pièges et les embûches qu’ils sèment sous nos pas. Combattez-les, mettez-les en fuite, s’ils viennent à nous faire du mal : soit à nos corps avec les maladies, soit à nos âmes avec de mauvaises passions qu’ils cherchent à faire naître en nous, soit à nos biens qu’ils cherchent à nous ravir, à détruire.

Triomphez de leur malice. Assistez-nous dans la lutte et le combat de la vie et particulièrement, au moment de la mort. Amen.

 

1 septembre 2013

CHAPELET DES LARMES DE SANG

CHAPELET DES LARMES DE SANG

 225

« Récitez le chapelet des Larmes de sang ! Répandez-le ! Le démon fuit là où il est récité. Par ce chapelet, vous obtiendrez la conversion des pécheurs, principalement de ceux possédés du démon. »

 

(Paroles de la Très Sainte Vierge Marie.)

 

Ensemble, on commence en disant :

 

« Jésus Crucifié, prosternés à tes pieds, nous t’offrons les Larmes de Sang de Celle qui t’a accompagné pendant ton si douloureux chemin de la Croix avec un tendre et compatissant amour.

Fais, ô bon Maître, que nous prenions à cœur les enseignements tirés des Larmes de Sang de ta Très Sainte Mère, afin qu’accomplissant ta Sainte Volonté sur la terre, nous puissions te louer et te glorifier au Ciel pendant toute l’éternité. Amen. »

 

A la place du PATER, dites 3 fois :

 

« O Jésus, regarde les Larmes de Sang de Celle qui t’a le plus aimé sur terre et qui t’aime le plus tendrement au Ciel. »

 

A la place des AVE MARIA, dites 7 fois :

 

« O Jésus, exauce nos prières à cause des Larmes de Sang de ta Très Sainte Mère. »

 

A la fin, dites 3 fois :

 

« O Jésus, regarde les Larmes de Sang de Celle qui t’a le plus aimé sur terre et qui t’aime le plus tendrement au Ciel. »

 

On récite sept septaines (7 fois 7).

 

En terminant :

 

« O Marie, Mère de l’Amour, des douleurs et de la miséricorde, nous te demandons d’unir tes prières aux nôtres afin que Jésus, ton Divin Fils, auquel nous nous adressons, au nom de tes maternelles Larmes de Sang, exauce nos supplications et nous accorde, avec les grâces demandées, la couronne de la Vie éternelle. Amen.

Que tes Larmes de Sang, ô Mère douloureuse, anéantissent le pouvoir de l’enfer. Amen.

Que ta divine douceur, ô Jésus crucifié, préserve le monde de la confusion et de la menace. Amen. »

 

ORIGINE DU CHAPELET DES LARMES

 

Ce chapelet a été révélé par Jésus et sa Très Sainte Mère à sœur Amélia, cofondatrice de l’Institut des Missionnaires de Jésus Crucifié, au Brésil.

Le Divin Sauveur révéla à sœur Amélia les invocations à dire puis ajouta :

« Ma fille, ce que les hommes me demanderont à cause des Larmes de Sang de ma Mère, je le leur accorderai affectueusement. »

Suivant la promesse de son Fils, le 8 mars 1930, la Vierge Marie remit ce chapelet à la religieuse en lui disant :

« Voici le chapelet de mes Larmes de Sang, déjà confié par mon Fils. Votre Sauveur veut que je sois particulièrement honorée par ces invocations et ainsi, il accordera volontiers toutes les grâces demandées à cause de mes Larmes. »

 

1 septembre 2013

CHAPELET DES SEPT DOULEURS DE MARIE

CHAPELET

DES SEPT DOULEURS DE MARIE

153

 

Ce chapelet comprend sept septaines dont chacune comprend 1 PATER et 7 AVE qu’on récite en méditant chacune des 7 douleurs de Marie.

  • A la place du Gloire au Père :

« Mère comblée de miséricorde, garde présentes à notre cœur, les souffrances de la Passion de ton Fils Jésus. »

 

ENONCE DES 7 DOULEURS :

 

  1. 1.  La prophétie du Saint vieillard Syméon :

« Vois ! Cet enfant (…) doit être un signe en butte à la contradiction et toi-même, un glaive te transpercera l’âme ! » (Lc, 2, 34-35)

 

  1. 2.    La fuite en Egypte :

L’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit :

« Lève-toi, prends l’enfant et sa mère et fuis en Egypte. » (Mt 2,13)

 

  1. 3.  La perte de Jésus au Temple :

 « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois ! Ton père et moi, nous te cherchons, angoissés. » (Lc 2, 48)

 

  1. 4.  La rencontre de Jésus portant sa Croix :

« Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha… » (Jn, 15, 22)

 

  1. 5.  Le crucifiement et la mort de Jésus :

« Près de la Croix de Jésus, se tenait, debout, sa Mère… » (Jn 19, 25)

 

  1. 6.  Le coup de lance et la descente de la Croix : 

« L’un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et aussitôt, il en sortit du Sang et de l’Eau (…) Joseph d’Arimathie, (…) demanda à Pilate l’autorisation d’enlever le Corps de Jésus. » (Jn 19, 34,38)

 

  1. 7.  La sépulture de Jésus :

« À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et dans ce jardin, un tombeau neuf (…) c’est là qu’ils déposèrent Jésus. » (Jn, 19, 41, 42)

 

A  la fin, on ajoute 3 PATER et 3 AVE.

 

Ce chapelet a été expressément demandé par la Très Sainte Vierge Marie à Kibeho lors des apparitions de 1981.

 

ORIGINE DU CHAPELET DES SEPT DOULEURS

Ce chapelet a été institué par les sept bienheureux Fondateurs de l’Ordre des Serviteurs de Marie. En 1229, le soir du Vendredi Saint, la Vierge leur était apparue, leur demandant de fonder un nouvel ordre religieux particulièrement destiné à honorer ses douleurs.

 

17 août 2013

BLOG DEDIE A ...

 

bougifs

Mère !

 

Mère d'Amour, Mère de Pardon, Mère de Douleur, Mère de Miséricorde, Mère de Dieu et Mère des hommes, daignez accepter, je Vous en prie, ce blog, pour la conversion et le salut de l'âme de tous nos ennemis (à ma famille et à moi-même).

Aimer c'est tout donner (Chant des béatitudes)

Mère, daignez, je Vous en supplie, intercéder auprès de votre Divin Fils, Notre Seigneur Jésus Christ, afin qu'Il daigne pardonner leurs péchés à tous nos ennemis et ce, quoiqu'ils nous aient fait, quoiqu'ils nous fassent et quoiqu'ils nous feront.

Daignez aussi, Mère, nous accorder, à chacun(e) d'entre nous, la grâce de votre Protection Toute Puissante, en tout et pour tout et partout, en tous temps et tous lieux, de jour comme de nuit, contre tous nos ennemis visibles et invisibles, connus et inconnus : qu'ils se prennent à leur propre piège, qu'ils tombent eux-même dans les filets qu'ils nous tendent, que la défaite soit leur unique victoire contre nous. Qu'ils sachent que Dieu est l'unique Dieu, que rien ni personne ne peut vaincre Dieu et que Dieu est notre Dieu et notre Père.

Mère, je leur pardonne tout par amour pour Vous et pour Jésus et aussi pour ne pas leur ressembler.

Je vous formule cette demande en Union avec les Très Saintes Plaies de Jésus Christ, votre Divin Fils. 

Merci Mère !

 

Dieu le Père Tout Puissant, je Vous en supplie, au Nom de Jésus Christ, votre Divin Fils, daignez m'exaucer. Merci mon Dieu !

 

 C.C.D.

 

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22 avril 2013

PRIERE POUR SON PERE ET POUR SA MERE

 

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En vous priant pour mon père et pour ma mère, je m’acquitte, Seigneur, d’un des devoirs que vous m’avez imposés ; c’est une partie de l’amour que vous me commandez de leur porter, et la première des assistances que vous m’obligez de leur rendre dans tous leurs besoins. O Dieu miséricordieux et terrible, qui bénissez les enfants à cause des pères, et qui punissez quelquefois les fautes des pères en répandant votre juste colère sur les enfants, permettez-moi de vous remercier des grâces que vous avez faites  à mon père et à ma mère, et de vous demander pardon de leurs péchés.  Vous voulez que je respecte en eux l’autorité que vous avez sur moi, et que je leur sois redevable de la vie que vous m’avez donnée. Rendez-leur ce que je ne puis leur rendre, récompensez-les des peines et des soins que je leur ai coûtés. Conservez-les, donnez-leur une vie longue, heureuse, tranquille ; faites-les participer à la bénédiction des saints Patriarches : donnez l’accroissement aux fruits de leur justice, et faites-les abonder en toutes sortes de bonnes œuvres. Ainsi soit-il.

21 avril 2013

Notre Dame Miraculeuse des Roses

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17 avril 2013

Notre Dame Miraculeuse des Roses dans son Petit Jardin de Paradis

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29 décembre 2012

Neuvaine à Sainte Philomène, Vierge et Martyre

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Partie commune pour chaque jour :

Daignez prier pour moi pendant cette neuvaine faite en votre honneur. Vous savez ce que j’espère de votre intercession, (préciser ici dans les termes que l’on voudra, la faveur  que l’on désire). Sainte Philomène, en qui le Saint Curé d’Ars mettait toute sa confiance, moi aussi, j’ai confiance en vous ! Sainte Philomène, Vierge et Martyre, priez pour nous. Notre Père - Je vous salue Marie - Gloire au Père.

PREMIER JOUR Par la pensée, ô Sainte Philomène, je descends en cette catacombe romaine où vos restes sacrés sont demeurés ensevelis pendant des siècles. Je vénère ces reliques d’une Vierge martyre des premiers temps de l’Eglise puis je lis sur les trois briques qui fermaient votre tombeau cette suave inscription : PAX TE CUM FI LUMENA ! LA PAIX SOIT AVEC TOI FILLE DE LUMIERE ! Sainte Philomène, votre nom signifie Bien-aimée. Oui, en vérité, vos précoces vertus, votre pureté virginale, votre courage dans le sacrifice vous ont valu d’être ici-bas, avant même de l’être au Ciel, une de ces âmes que Jésus aima particulièrement. Et à présent, après votre immolation sanglante, vous reposez dans la paix, dans l’éternelle paix ! O Sainte Philomène, obtenez-moi de fuir le péché, de rester dans la grâce de Dieu et de posséder ainsi toujours la paix de la bonne conscience afin que moi-même, j’aie une place privilégiée dans le cœur de mon Dieu.

DEUXIEME JOUR O Sainte Philomène, ce n’est qu’à l’aurore du dix-neuvième siècle que votre humble tombe est sortie, comme par hasard, de l’oubli. Jusque-là, on avait ignoré jusqu’à votre existence et à votre nom. Comment s’est passée votre existence sur la terre ? Nous l’ignorons. Nous savons seulement qu’elle s’acheva en peu d’années et qu’elle fut humble comme votre tombeau. Oh ! La vie cachée, la vie modeste et obscure, comme vous la relevez aux yeux du chrétien ! C’est la vie de Jésus à Nazareth et ce fut la vôtre, douce Vierge martyre. Apprenez-moi à l’apprécier et à l’aimer. Faites-moi mépriser et fuir, comme elles le méritent, les vanités d’un monde coupable. Qu’à votre exemple, je m’attache à mes devoirs d’état, si humbles, si laborieux soient-ils afin qu’en les remplissant, j’accomplisse, moi aussi, la Divine Volonté.

TROISIEME JOUR O Sainte Philomène, l’Eglise vous a décerné le titre de Vierge. Vous avez été immolée au printemps de votre vie et vous étiez restée pure au milieu d’une monde païen corrompu et corrupteur. Vous êtes comme un beau lys ensanglanté dont le parfum, traversant les âges, est parvenu jusqu’à nous. N’est-ce pas même votre amour de la virginité qui vous fit accepter si généreusement le martyre ? Les temps où nous vivons, ô petite Sainte, sont-ils moins mauvais que ceux où vous avez vécu ?  A combien de dangers ne sont pas exposées les âmes croyantes ! Gardez-moi au milieu de ce monde. Donnez-moi en même temps l’amour de la prière qui écarte les périls et qui, comme le disait votre Saint ami le Curé d’Ars, « rend une âme pure toute-puissante sur le cœur si bon de Notre Seigneur ».

QUATRIEME JOUR O Sainte Philomène, avec le titre de Vierge, l’Eglise vous a décerné le titre de Martyre. Cette palme, peinte sur votre tombe, prouve en effet que vous avez bien donné à Jésus-Christ le témoignage suprême de l’amour. A treize ans, vous avez quitté la terre alors que la vie vous souriait, pleine de promesses ; mais pour éviter la mort, il eut fallu renier Dieu et vous ne l’avez pas voulu. Sainte Martyre, vous nous apprenez le prix de notre âme et combien précieux est le trésor de notre foi. Vous nous apprenez encore que nous devons tout endurer, tout souffrir plutôt que d’abandonner nos pratiques religieuses et l’obéissance aux lois de l’Eglise. Obtenez-moi la force dans les épreuves, dans les peines, dans les maladies, avec le courage de faire, pour l’amour de Dieu, tous les sacrifices nécessaires.

CINQUIEME JOUR O Sainte Philomène, c’est dans le sanctuaire de Mugnano, en Italie, que vous avez d’abord manifesté votre bienveillant pouvoir. A peine vos restes précieux y furent-ils honorés que les miracles dus à votre intercession se multiplièrent. C’est au pied de votre reliquaire que fut guérie, en particulier, une mourante amenée de France, celle-là même qui avait fondée à Lyon l’œuvre admirable de la propagation de la Foi. Cette guérison poussa le souverain Pontife Grégoire XVI à approuver votre culte déjà si répandu. « C’est une grande Sainte », avait déjà dit de vous le Pape Léon XII. Oui, ô Bien-aimée du Christ, nous le croyons, vous êtes vraiment une grande Sainte. Un village de la terre de France, Ars, a été aussi le témoin de vos prodiges. Votre puissance n’a point diminué. On vous a appelée « une Sainte Petite Thérèse des premiers temps de l’Eglise » : comme votre angélique sœur, ne passez-vous pas votre Ciel à faire du bien sur la terre ?

SIXIEME JOUR O Sainte Philomène, pendant trente années, un prêtre de France que l’Eglise a canonisé, le Saint Curé d’Ars, n’a cessé de vous invoquer et de vous faire invoquer. Il vous appelait sa chère petite Sainte, son consul, sa chargée d’affaires près de Dieu. C’est par vous que Saint Jean - Marie Vianney a obtenu de Dieu des grâces et des miracles sans nombre. A sa demande, vous guérissiez les corps, vous convertissiez les âmes. En vérité, vous paraissiez lui obéir comme un enfant à son père. Une prière fervente, ô douce Vierge martyre, trouve toujours le chemin de votre cœur. C’est pourquoi m’inspirant de l’exemple du Saint Curé d’Ars, je fais instance auprès de vous. Vous mettiez parfois sa patience à l’épreuve. Si vous voulez éprouver ma Foi, donnez-moi, avec la persévérance dans la prière, la confiance assurée que Dieu, prié par vous, m’accordera la grâce la meilleure.

SEPTIEME JOUR O Sainte Philomène, il est conté dans la vie du Saint Curé d’Ars que vous lui apparaissiez pour le réconforter au milieu des luttes qu’il avait à soutenir contre l’enfer. Vous « descendiez vers lui du Ciel, belle et lumineuse », lui apportant un reflet des divines splendeurs. Ne disait-il pas en son langage simple : « Avec la Sainte Vierge et Sainte Philomène, nous nous connaissons bien » ? Vaillante Martyre, moi aussi je désire vous bien connaître, vous et la Vierge bénie qui écrase la tête du serpent infernal. Satan multiplie les assauts contre les âmes baptisées ; il en veut spécialement aux âmes des plus petits. O petite Sainte du Curé d’Ars, rendez sa rage impuissante. Donnez-moi  une horreur toujours plus grande du péché, afin qu’il n’ait sur moi aucun empire. Fortifiez-moi au milieu des tentations et donnez-moi la victoire.

HUITIEME JOUR O Sainte Philomène, du monde disparaîtraient peu à peu les Vérités de l’Evangile si, de temps en temps, il ne nous les montrait vivantes dans une âme pleine de Foi. Au sortir de la grande révolution  qui accumula tant de ruines, vous avez été comme la messagère de Dieu et l’apôtre du surnaturel. En beaucoup d’âmes, vos prodiges ont rallumé ou ranimé la Foi. Votre mission, ô Vierge du Christ, n’est pas achevée encore. Le désir des jouissances, les passions mauvaises, les doctrines perverses, la presse impie et immorale ont exercé leurs ravages en trop d’âmes de notre temps et de notre pays. Des criminels se sont acharnés à chasser la religion consolatrice du cœur des humbles et des petits. Combattez, je vous en prie, leur action perverse ; faites que moi-même j’exerce autour de moi une chrétienne et salutaire influence.

NEUVIEME JOUR O Sainte Philomène, après les épreuves de la terre, après les tourments du martyre, là-haut vous reposez dans la paix. Vous jouissez de la vision sans fin de Dieu que vous avez tant aimé. De toutes vos peines, de toutes vos souffrances, il ne vous reste plus que la joie de les avoir acceptées généreusement et une éternelle gloire. Que vous êtes heureuse ! Pour moi, c’est encore l’exil loin de la maison de notre Père. Voyez les regards de mon cœur dirigés vers vous. Ecoutez ma prière fervente. Cette neuvaine ne s’achèvera pas sans que je vous supplie, ô douce et puissante Philomène, de me continuer votre aide et votre protection. Par vous, j’implore la grâce finale, le bonheur de contempler, avec vous et le Saint Curé d’Ars, Celui qui fait au Ciel les éternelles délices des élus.

LES IMAGES DE SAINTE PHILOMENE

Des grandes grâces ont été obtenues par la vénération des images de la Sainte. Bien des faveurs ont été accordées à ceux qui gardent une lampe allumée devant l’image, même si elle ne brûle qu’un seul jour dans la semaine. Il est bon de placer cette image près des malades et de leur suggérer les avantages extraordinaires de prier avec confiance cette grande Sainte dont le pouvoir s’est manifesté spécialement à l’égard des malades et des infirmes. D’innombrables guérisons sont accordées chaque jour en réponse aux prières simples mais confiantes de ses fidèles dévots.

11 novembre 2012

MESSAGE DU 11 NOVEMBRE 1966

 

 227

Mes enfants, j’ai tellement, tellement souffert ces jours-ci en voyant tant d’âmes nous insulter mon Fils et moi ! Tant ! Tant ! Au lieu de pleurer leurs péchés, de demander pitié et miséricorde, seulement des insultes, des injures, des imprécations ! J’ai le cœur déchiré. Priez et insistez mes fils pour ces âmes qui ne savent pas ce qu’elles disent et font ! Priez pour que le Père Eternel ait pitié d’elles.

Quand vous êtes à la maison mes enfants, le matin, prenez de l’eau bénite, jetez-en sur la porte et demandez pitié et miséricorde au Père Eternel pour qu’il daigne apaiser ce grand fléau car le Père Eternel veut faire justice. Il est las, il est las mes enfants. Dites à vos curés de faire des heures d’adoration, de porter Jésus par les rues, les routes avant qu’arrivent les fléaux, pour que Jésus prenne les devants et donne foi, donne amour et résignation à tous. Allez et parlez clairement mes enfants. Parlez clairement : je suis la Reine du Ciel, la Mère de l’univers, la Mère de la paix, de l’amour, de la miséricorde et mes enfants, je les veux tous sauvés car je vous aime tant !

Demandez des grâces, demandez pitié, criez miséricorde pour tous. Allez et préparez vos cœurs. Allez aux pieds du confesseur, faites une bonne confession et une bonne communion et demandez à Jésus pitié et miséricorde et Jésus vous écoutera. Priez et faites pénitence car les fléaux commencent forts. Priez et faites des heures d’adoration. Mes enfants, consolez mon cœur qui est si affligé. Je pleure tant ! Je répands une pluie de grâces sur tous ceux qui sont présents et sur ceux qui sont loin, spécialement là où il y a tant de mal, tant de fange : dans les cinémas, dans les théâtres, à la télévision.

Je vous bénis mes enfants, vous et tous ceux qui vous sont proches, présents et absents. Je vous envoie une forte bénédiction : vous serez assistés en ce moment et plus encore à la dernière heure de votre vie. Je viendrai vous accueillir entre mes bras et je vous conduirai dans la Patrie Céleste. Tenez-vous prêts !

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