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Notre Dame Miraculeuse des Roses

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6 février 2016

LITANIES DE SAINT YVES, AVOCAT DES PAUVRES

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Seigneur, ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous

O Christ, ayez pitié de nous, O Christ, ayez pitié de nous

Seigneur, ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous

Jésus-Christ, écoutez-nous, Jésus-Christ, écoutez-nous

Jésus-Christ, exaucez-nous, Jésus-Christ, exaucez-nous

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Fils, Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Sainte Trinité qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous

Sainte Marie, Reine de tous les Saints, priez pour nous

Saint Yves, priez pour nous

Saint Yves, père des pauvres, priez pour nous

Saint Yves, homme admirable, priez pour nous

Saint Yves, prêtre et ministre du Christ, priez pour nous

Saint Yves, modèle des prêtres, priez pour nous

Saint Yves, très vigilant pasteur, priez pour nous

Saint Yves, juge très équitable, priez pour nous

Saint Yves, extincteur des procès, priez pour nous

Saint Yves, arbitre des plaideurs, priez pour nous

Saint Yves, adonné à l’étude du droit, priez pour nous

Saint Yves, lumière de la Bretagne, priez pour nous

Saint Yves, homme séraphique, priez pour nous

Saint Yves, fournaise de charité, priez pour nous

Saint Yves, exemple d’humilité, priez pour nous

Saint Yves, la gloire des confesseurs, priez pour nous

Saint Yves, homme d’une foi très sûre, priez pour nous

Saint Yves, infatigable dans la prière, priez pour nous

Saint Yves, client très vénérable de la Vierge Mère de Dieu, priez pour nous

Saint Yves, contemplateur des mystères de la Passion de Notre Seigneur, priez pour nous

Saint Yves, amateur de la Croix, priez pour nous

Saint Yves, amateur de la pénitence, priez pour nous

Saint Yves, miroir de chasteté, priez pour nous

Saint Yves, ennemi de l’impureté, priez pour nous

Saint Yves, miroir de perfection, priez pour nous

Saint Yves, l’exemple de toutes les vertus, priez pour nous

Saint Yves, victorieux de toutes les tentations, priez pour nous

Saint Yves, victorieux du monde, priez pour nous

Saint Yves, homme digne d’honneur, priez pour nous

Saint Yves, homme d’une réputation sans tâche, priez pour nous

Saint Yves, homme plein de douceur, priez pour nous

Saint Yves, très cher aux gens de votre maison, priez pour nous

Saint Yves, très obéissant à vos supérieurs, priez pour nous

Saint Yves, défenseurs des innocents, priez pour nous

Saint Yves, protecteur des vierges, priez pour nous

Saint Yves, avocat et tuteur des veuves et des orphelins, priez pour nous

Saint Yves, homme de miracles, priez pour nous

Saint Yves, terreur des démons, priez pour nous

Saint Yves, qui éclairez les aveugles, priez pour nous

Saint Yves, qui faites parler les muets, priez pour nous

Saint Yves, qui guérissez les infirmes, priez pour nous

Saint Yves, qui ressuscitez les morts, priez pour nous

Saint Yves, le salut des marins en danger, priez pour nous

Saint Yves, consolateur des affligés, priez pour nous

Saint Yves, qui rassasiez ceux qui ont faim, priez pour nous

Saint Yves, le refuge de tous les malheureux, priez pour nous

Saint Yves, secours de tous ceux qui vous invoquent, priez pour nous

Saint Yves, notre très doux défenseur, priez pour nous

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, Jésus-Christ, écoutez-nous

Jésus-Christ, écoutez-nous

Jésus-Christ, exaucez-nous

V. Heureux celui qui secourt l’indulgent et le pauvre

R. Le Seigneur le délivrera au jour de l’affliction

ANTIENNE : 

Saint Yves a enseigné à tous les chrétiens la règle de la charité, en distribuant, au nom du Christ, à tous les malheureux indigents, tout ce qu’il avait de bien à donner, et gardant seulement pour lui la voie de la pauvreté.

Saint Yves, priez pour nous afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.

O Dieu, qui avez donné saint Yves, votre confesseur, pour père aux pauvres, pour avocat aux veuves, pour tuteur aux orphelins, accordez-nous, par son intercession, la grâce d’être enflammés d’une charité semblable, et de préférer aux biens temporels qui passent promptement, la perle précieuse de l’éternité. Nous vous le demandons par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

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6 février 2016

SAINT YVES, AVOCAT DES PAUVRES

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Yves Hélory de Kermartin (1253 - 1303) est l'avocat des humbles et des opprimés. Dès le début de sa vie universitaire à Paris et Orléans, tout le pécule dont le gratifient ses parents sera mis au service des étudiants moins fortunés que lui. Nommé juge ecclésiastique à Rennes en 1280, il bouleverse le Diocèse par son souci de la justice et de la vérité ; les revenus de sa charge passent entre les mains des pauvres. Réclamé par l'évêque de Tréguier (son diocèse d'origine), Yves est ordonné prêtre et nommé curé de paroisse, tout en conservant ses fonctions de juge diocésain. Il est le plus mal loti des pauvres, à qui il donne tout, même son lit. Il se fait l'avocat des petits et de ceux qui ne peuvent payer un procès et s'en va plaider jusqu'à Tours.

À sa mort, le 19 mai 1303, il connaît le mêmedénuement et la même soif que Saint François d'Assise. « Mon fils, vivez toujours de manière à être un saint », lui avait souvent répété sa mère au temps de sa jeunesse.

En 1347, le Pape Clément VI proclame sa canonisation.

Saint Yves est le Saint Patron de toutes les professions de justice et de droit et également le Saint Patron de la Bretagne.

 

6 février 2016

PUISSANTE NEUVAINE A SAINT YVES, SAINT PATRON DES AVOCATS

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Bon et si pieux Saint Yves, voici devant vous une âme désemparée, qui, ayant besoin d’aide, a recours à vous avec la douce espérance d’être exaucée (préciser son intention de prière). À cause de mon indignité et de mes manquements passés, je n’ose point espérer que mes prières arrivent à forcer le cœur de Dieu, et c’est pour cela que je sens le besoin d’un médiateur qui a son écoute; aussi, c’est vous que j’ai choisi Saint Yves car votre vie exemplaire, votre abnégation, votre altruisme et votre foi immense forcent le respect et font de vous le parfait intercesseur à ma cause.

Cher Saint Yves, vous qui avez tant aimé vos contemporains au point d’offrir tous vos biens aux pauvres et de défendre au tribunal les cas réputés indéfendables, prenez à cœur ma cause, je vous en prie, acceptez d’intervenir auprès de Dieu pour obtenir la grâce qu’ardemment je désire. Si en moi quelque chose empêche que j’obtienne cette grâce, aidez-moi à me débarrasser de cet obstacle. Couvrez ma prière de vos précieux mérites et présentez-la au Christ en union à la vôtre. Ainsi purifiée par vous, serviteur dévoué parmi les plus dévoués, vous qui, tant de fois, par vos magnifiques plaidoiries et votre admirable charité envers les pauvres, avez ainsi répondu aux souhaits de sainteté du Seigneur, comment pourrait-Il la rejeter ? Ou ne pas l’exaucer ?

Mon espoir est donc en vous, et par votre intermédiaire, j’attends le cœur battant l’accomplissement de mon souhait. O cher Saint Yves, que la confiance et l’espoir mis en vous  ne soient pas déçus, faites que ma requête ne demeure pas vaine, obtenez pour moi de Dieu ce que je demande, alors je ferai connaître à tous la bonté du Seigneur et l’efficacité de votre intercession.

O Bon Seigneur Jésus-Christ au Cœur si compatissant, vous qui vous êtes montré toujours si sensible aux plus petites misères de l’humanité, laissez-vous émouvoir, et, sans regarder ma faiblesse ni mon indignité, daignez m’accorder cette grâce qui me tient tant à cœur, et que vous demande pour moi votre fidèle serviteur, Saint Yves. Pour la fidélité avec laquelle Saint Yves a toujours répondu à la Divine Grâce, pour tous ces dons dont vous avez voulu combler son âme, pour tout ce qu’il a enduré en sa vie de serviteur dévoué aux plus démunis, et, enfin, pour l’extraordinaire pouvoir d’intercession et de guérison et les nombreux miracles par lesquels vous avez voulu récompenser sa fidélité, concédez-moi, je vous en supplie, cette grâce à laquelle je tiens tant. Amen.

O Vierge Marie, notre bonne Mère du Ciel, Co-Rédemptrice du monde, Dépositaire des Divins Trésors et Dispensatrice de toutes les Grâces, appuyez, je Vous en prie humblement, de Votre puissante intercession, celle de Votre grand dévot Saint Yves, pour m’obtenir de Dieu et de Votre Fils la grâce désirée. Amen.

10 mars 2015

Du 10 au 18/03/2015

Neuvaine à Saint Joseph

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O glorieux Saint Joseph, notre très aimé protecteur, étendez avec amour, sur nous et sur tous ceux qui nous sont chers, votre paternelle protection. Etendez-là, nous vous en conjurons, sur cette maison, vous dont la puissance sur le Cœur de Jésus sait rendre possible les choses impossibles. Pourvoyez à nos urgents besoins. Ouvrez vos yeux de père sur les intérêts spirituels et matériels de vos enfants ; venez nous en aide dans nos craintes, dans nos angoisses, dans nos égarements, dans nos douleurs, dans nos maladies.

Eloignez de nous les périls qui nous menacent ; secourez nous dans nos difficultés ; prenez sous votre protection nos corps et nos biens, comme aussi les affaires importantes et difficiles que nous vous recommandons. Montrez enfin comme vous êtes bons pour ceux qui vous invoquent et qui veulent vous rester toujours fidèles.

O Saint Joseph, obtenez-nous une vie pure, une vertu sans tâche.

O Saint Joseph, avocat des causes difficiles et désespérées, intercédez pour nous.

Saint Joseph, protecteur des mourants, par votre trépas entre Jésus et Marie, priez pour nous maintenant et à l’heure de notre mort. Ainsi soit-il.

Pater – Ave – Gloria

 

A faire 9 fois par jour pendant 9 jours.  

31 août 2014

L’ECCLESIASTE

L’ECCLESIASTE

(Es. 40. 6-8 I Jn. 4. 13. 2 Co. 4 18.)

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Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem.

Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité.

Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil. Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche ; il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau. Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord ; puis il tourne encore et reprend les mêmes circuits. Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent. Toutes choses sont en travail au-delà de ce qu’on peut dire, l’œil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre.

Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui c’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. S’il est une chose dont on dise : Vois ceci, c’est nouveau ! Cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés. On ne se souvient pas de ce qui est ancien ; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard.

Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été Roi d’Israël à Jérusalem. J’ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux : c’est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme. J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent. Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté. J’ai dit en mon cœur : Voici, j’ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science. J’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie ; j’ai compris que cela aussi, c’est la poursuite du vent. Car avec beaucoup de sagesse, on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur.

J’ai dit en mon cœur : Allons ! je t’éprouverai par la joie, et tu goûteras le bonheur. Et voici, c’est encore là une vanité. J’ai dit du rire : Insensé ! et de la joie : A quoi sert-elle ? Je résolus en mon cœur de livrer ma chair au vin, tandis que mon cœur me conduirait avec sagesse, et de m’attacher à la folie jusqu’à ce que je visse ce qu’il est bon pour les fils de l’homme de faire sous les cieux pendant le nombre des jours de leur vie. J’exécutai de grands ouvrages : je me bâtis des maisons ; je me plantai des vignes ; je me fis des jardins et des vergers, et j’y plantai des arbres à fruits de toute espèce ; je me créai des étangs, pour arroser la forêt où croissaient  les arbres. J’achetai des serviteurs et des servantes, et j’eus leurs enfants nés dans la maison ; je possédai des troupeaux de bœufs et de brebis, plus que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem. Je m’amassai de l’argent et de l’or, et les richesses des rois et des provinces. Je me procurai des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils de l’homme, des femmes en grand nombre. Je devins grand, plus grand que tous ceux qui étaient avant moi à Jérusalem. Et même ma sagesse demeura avec moi. Tout ce que mes yeux avaient désiré, je ne les en ai point privés ; je n’ai refusé à mon cœur aucune joie ; car mon cœur prenait plaisir à tout mon travail, et c’est la part qui m’en est revenue. Puis j’ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j’avais prise à les exécuter ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n’y a aucun avantage à tirer de ce qu’on fait sous le soleil.

Alors j’ai tourné mes regards vers la sagesse, et vers la sottise et la folie. Car que fera l’homme qui succédera au Roi ? Ce qu’on a déjà fait. Et j’ai vu que la sagesse a de l’avantage sur la folie, comme la lumière a de l’avantage sur les ténèbres ; le sage a ses yeux à la tête, et l’insensé marche dans les ténèbres. Mais j’ai reconnu aussi qu’ils ont l’un et l’autre un même sort. Et j’ai dit en mon cœur : J’aurai le même sort que l’insensé ; pourquoi donc ai-je été plus sage ? Et j’ai dit en mon cœur que c’est encore là une vanité. Car la mémoire du sage n’est pas plus éternelle que celle de l’insensé ; pourquoi donc ai-je été plus sage ? Et j’ai dit en mon cœur que c’est encore là une vanité. Car la mémoire du sage n’est pas plus éternelle que celle de l’insensé, puisque déjà les jours qui suivent, tout est oublié. Eh quoi ! Le sage meurt aussi bien que l’insensé ! Et j’ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil m’a déplu, car tout est vanité et poursuite du vent. J’ai haï tout le travail que j’ai fait sous le soleil, et dont je dois laisser la jouissance à l’homme qui me succédera. Et qui sait s’il sera sage ou insensé ? Cependant, il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. C’est encore là une vanité. Et j’en suis venu à livrer mon cœur au désespoir, à cause de tout le travail que j’ai fait sous le soleil. Car tel homme a travaillé avec sagesse et science et avec succès, et il laisse le produit de son travail à un homme qui ne s’en est point occupé. C’est encore là une vanité et un grand mal. Que revient-il en effet, à l’homme de tout son travail et de la préoccupation de son cœur, objet de ses fatigues sous le soleil ? Tous ses jours ne sont que douleur, et son partage n’est que chagrin ; même la nuit son cœur ne repose pas. C’est encore là une vanité.

Il n’y a de bonheur pour l’homme qu’à manger et à boire, et à faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail ; mais j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. Qui, en effet, peut manger et jouir, si ce n’est moi ? Car il donne à l’homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie ; mais il donne au pécheur de recueillir et d’amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent.

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30 août 2014

NEUVAINE DE LA NATIVITE

NEUVAINE DE LA NATIVITE

De la Très Sainte Vierge Marie

Fête du 8 septembre

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O Sainte Enfant si cher au cœur de Jésus, prie Jésus pour nous.

1 PATER NOSTER (1 Notre Père) +  1 AVE MARIA (1 Je vous salue Marie) + 1 GLORIA PATRI (Gloire au Père)

A dire 3 fois de suite

11 mai 2014

LA TOUTE PURE

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Magnifique est Le Seigneur

30 avril 2014

La Maison d’hôtes

Molana

 

Etre humain, c’est être une maison d’hôtes.
Tous les matins arrive un nouvel invité.

Une joie, une dépression, une méchanceté,

Une prise de conscience momentanée

Vient comme un visiteur inattendu.

Accueillez-les tous et prenez-en soin !

Même s’ils sont une foule de chagrins,

Qui balaient violemment votre maison

Et la vident de tous ses meubles,

Traitez chaque invité honorablement.
Peut-être vient-il faire de la place en vous

Pour de nouveaux délices.

La pensée sombre, la honte, la malice,

Rencontrez-les à la porte en riant,

Et invitez-les à entrer.

Soyez reconnaissants pour tous ceux qui viennent,

Parce que chacun a été envoyé

Comme un guide de l’au-delà.

Rumi

(Traduit par Deborah Bacon,

selon la version de Coleman Barks, The Essential Rumi)

27 avril 2014

POUR LA REVELATION DES CHOSES CACHEES

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Seigneur, écoutez ma prière et ma supplication qui ne sortent pas de lèvres trompeuses. Que mon jugement vienne de votre visage et que vos yeux regardent là où se trouve la justice. Vous avez mis mon cœur à l’épreuve et vous l’avez visité la nuit ; vous m’avez mis à l’épreuve du feu et vous n’avez trouvé en moi aucune iniquité.

Jamais je ne célèbrerai les œuvres des hommes ; vos paroles m’ont soutenu pour marcher sans faiblir dans les voies difficiles. Maintenez fermement mes pas dans vos sentiers, pour que mes pieds ne chancellent pas. Je vous invoque, Seigneur, afin que vous m’exauciez : écoutez ma prière. Montrez votre miséricorde, vous qui venez en aide à ceux qui espèrent en vous. Gardez-moi comme la prunelle de l’œil et mettez-moi à l’abri, à l’ombre de votre droite, des impies et des ennemis mortels qui me persécutent. Ils ne connaissent pas la pitié et ils profèrent des paroles hautaines. Ils m’ont repoussé, maintenant, ils veulent me jeter à terre. Ils me guettent, comme des lions prêts au carnage, et comme des lionceaux cachés dans un fourré. Seigneur, allez à leur rencontre et terrassez-les. Délivrez mon âme de l’impie. Séparez-les, Seigneur, du petit troupeau de vos fidèles. Les ennemis ont le ventre rempli de richesses et ils laisseront des trésors à leurs fils et petits-fils. Pour moi, ma richesse sera d’être admise devant vous, Seigneur, et je serai rassasié lorsqu’apparaîtra votre gloire.

Heureux ceux dont les péchés ont été pardonnés, ainsi que les iniquités. Heureux celui dont l’âme ne connaît point de fraude. Chaque jour, mes os se consumaient dans mes gémissements, car je me suis tu. Votre main, Seigneur, s’appesantissait sur moi jour et nuit ; l’épine s’enfonçait toujours davantage et je me retournais dans ma douleur. Je n’ai pas caché mon iniquité et je vous ai avoué mon péché et vous, Seigneur, vous m’avez pardonné l’iniquité de mon péché. Que tout homme pieux vous adresse donc sa prière. Parmi les ennemis qui m’entourent, vous êtes mon refuge ; délivrez-moi de tous ceux qui m’assiègent, car vous êtes ma joie. Le Seigneur a dit : « Je te montrerai le sentier dans lequel tu dois marcher et je maintiendrai constamment mon regard sur toi et je t’instruirai ». Ne ressemblez pas au mulet ou au cheval qui ne sont pas intelligents et avec lesquels il faut se servir du mors et du frein, quand ils refusent de nous servir. Le méchant fait engendrer bien des douleurs, mais la faveur Divine ira toujours vers celui qui espère en Dieu. Les justes seront dans l’allégresse et se réjouiront dans le Seigneur ; ils ont le cœur droit et ils glorifieront le Seigneur.

O Dieu, qui avez instruit et éclairé les cœurs des fidèles par la lumière du Saint-Esprit, donnez-moi, par ce même Esprit, la connaissance et l’amour de la justice, et faites qu’Il me remplisse toujours de ses divines consolations.

O Dieu, dessillez-moi les yeux du corps et de l’âme et montrez-moi ce qu’il m’est  permis de voir.

Par Notre Seigneur, Jésus-Christ. Ainsi soit-il.

26 février 2014

LES PSAUMES DE 1 A 10

131

PSAUME 1

 

Heureux est l’homme

Qui n’entre pas au conseil des méchants,

Qui ne suit pas le chemin des pécheurs,

Ne siègent pas avec ceux qui ricanent,

Mais se plaît dans la loi du Seigneur

Et murmure sa loi jour et nuit !

Il est comme un arbre

Planté près d’un ruisseau,

Qui donne du fruit en son temps,

Et jamais son feuillage ne meurt ;

Tout ce qu’il entreprend réussira,

Tel n’est pas le sort des méchants.

Mais ils seront comme la paille

Balayée par le vent :

Au jugement, les méchants ne se lèveront pas

Ni les pécheurs, au rassemblement des justes.

Le Seigneur connaît le chemin des justes,

Mais le chemin des méchants se perdra.

 

PSAUME 2

 

Pourquoi ce tumulte des nations,

Ce vain murmure des peuples ?

Les rois de la terre se dressent,

Les grands se liguent entre eux

Contre le Seigneur et son messie :

« Faisons sauter nos chaînes,

Rejetons ces entraves ! »

Celui qui règne dans les cieux s’en amuse,

Le Seigneur les tourne en dérision ;

Puis il leur parle avec fureur

Et sa colère les épouvante :

« Moi, j’ai sacré mon roi

Sur Sion, ma sainte montagne. »

Je proclame le décret du Seigneur !

Il m’a dit : « Tu es mon fils ;

Moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.

Demande, et je te donne en héritage les nations,

Pour domaine, la terre tout entière.

Tu les détruiras de ton sceptre de fer,

Tu les briseras comme un vase de potier. »

Maintenant, rois, comprenez,

Reprenez-vous, juges de la terre.
Servez le Seigneur avec crainte,

Rendez-lui votre hommage en tremblant.

Qu’il s’irrite et vous êtes perdus :

Soudain, sa colère éclatera.

Heureux qui trouve en lui son refuge !

 

PSAUME 3

 

Seigneur, qu’ils sont nombreux mes adversaires,

Nombreux à se lever contre moi,

Nombreux à déclarer à mon sujet :

« Pour lui, pas de salut auprès de Dieu ! »

Mais toi, Seigneur, mon bouclier,

Ma gloire, tu tiens haute ma tête.
a pleine voix, je crie vers le Seigneur ;

Il me répond de sa montagne sainte.

Et moi, je me couche et je dors.
Je m’éveille : le Seigneur est mon soutien.

Je ne crains pas ce peuple nombreux

Qui me cerne et s’avance contre moi.

Lève-toi, Seigneur !

Sauve-moi, mon Dieu !

Tous mes ennemis, tu les frappes à la mâchoire ;

Les méchants, tu leur brises les dents.

Du Seigneur vient le salut ;

Vienne ta bénédiction sur ton peuple !

 

PSAUME 4

 

Quand je crie, réponds-moi,

Dieu, ma justice ! 

Toi qui me libères dans la détresse,

Pitié pour moi, écoute ma prière !

Fils des hommes,

Jusqu’où irez-vous dans l’insulte à ma gloire,

L’amour du néant et la course au mensonge ?

Sachez que le Seigneur a mis à part son fidèle,

Le Seigneur entend quand je crie vers lui.

Mais vous, tremblez, ne péchez pas ;

Réfléchissez dans le secret, faites silence.

Offrez les offrandes justes

Et faites confiance au Seigneur.

Beaucoup demandent :

« Qui nous fera voir le bonheur ? »

Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage !

Tu mets dans mon cœur plus de joie

Que toutes leurs vendanges et leurs moissons.

Dans la paix moi aussi, je me couche et je dors,

Car tu me donnes d’habiter, Seigneur,

Seul, dans la confiance.

 

PSAUME 5

 

Ecoute mes paroles, Seigneur,

Comprends ma plainte ;

Entends ma voix qui t’appelle, ô mon Roi et mon Dieu !

Je me tourne vers toi, Seigneur,

Au matin, tu écoutes ma voix ;

Au matin, je me prépare pour toi

Et je reste en éveil.

Tu n’es pas un Dieu ami du mal,

Chez toi, le méchant n’est pas reçu.

Non, l’insensé ne tient pas

Devant ton regard.

Tu détestes tous les malfaisants,

Tu extermines les menteurs ;

L’homme de ruse et de sang,

Le Seigneur le hait. 

Pour moi, grâce à ton amour,

J’accède à ta maison ;

Vers ton temple saint, je me prosterne,

Saisi de crainte.

Seigneur, que ta justice me conduise ;

Des ennemis me guettent ;

Aplanis devant moi ton chemin. 

Rien n’est vrai dans leur bouche,

Ils sont remplis de malveillance ;

Leur gosier est un sépulcre béant,

Et leur langue, un piège.

Dieu, traite-les en coupable :

Qu’ils échouent dans leurs projets !

Pour tant de méfaits, disperse-les,

Puisqu’ils te résistent.

Allégresse pour qui s’abrite en toi,

Joie éternelle !

Tu les protèges, pour toi, ils exultent,

Ceux qui aiment ton nom.

Toi, Seigneur, tu bénis le juste ;

Du bouclier de ta faveur, tu le couvres.

 

PSAUME 6

 

Seigneur, corrige-moi sans colère,

Et reprends-moi sans fureur.

Pitié, Seigneur, je dépéris !

Seigneur, guéris-moi !

Car je tremble de tous mes os,

De toute mon âme, je tremble.

Et toi, Seigneur, que fais-tu ?

Reviens, Seigneur, délivre-moi,

Sauve-moi en raison de ton amour !

Personne, dans la mort, n’invoque ton nom ;

Au séjour des morts, qui te rend grâce ?

Je m’épuise à force de gémir ;

Chaque nuit, je pleure sur mon lit :

Ma couche est trempée de mes larmes.

Mes yeux sont rongés de chagrin ;

J’ai vieilli parmi tant d’adversaires ! 

Loin de moi, vous tous, malfaisants,

Car le Seigneur entend mes sanglots !

Le Seigneur accueille ma demande,

Le Seigneur entend ma prière.

Qu’ils aient honte et qu’ils tremblent, tous mes ennemis,

Qu’ils reculent, soudain, couverts de honte !

 

PSAUME 7

 

Seigneur, mon Dieu, tu es mon refuge !

On me poursuit : sauve-moi, délivre-moi !

Sinon, ils vont m’égorger, tous ces fauves,

Me déchirer, sans que personne me délivre.

Seigneur, mon Dieu, si j’ai fait cela,

Si j’ai vraiment un crime sur les mains,

Si j’ai causé du tort à mon allié

En épargnant son adversaire,

Que l’ennemi me poursuive, qu’il m’atteigne

(qu’il foule au sol ma vie)

Et livre ma gloire à la poussière.

Dans ta colère, Seigneur, lève-toi,

Domine mes adversaires en furie,

Réveille-toi pour me défendre et prononcer ta sentence.

Une assemblée de peuple t’environne :

Reprends ta place au-dessus d’elle,

Seigneur, qui arbitres les nations.

Juge-moi, Seigneur, sur ma justice :

Mon innocence parle pour moi.

Mets fin à la rage des impies,

Affermis le juste,

Toi qui scrutes les cœurs et les reins,

Dieu, le juste.

J’aurai mon bouclier auprès de Dieu,

Le sauveur des cœurs droits.

Dieu juge avec justice ;

Dieu menace chaque jour

L’homme qui ne se reprend pas.

Le méchant affûte son épée,

Il tend son arc et le tient prêt.

Il se prépare des engins de mort ;

De ses flèches, il fait des brandons.

Qui conçoit le mal et couve le crime

Enfantera le mensonge.
Qui ouvre une fosse et la creuse

Tombera dans le trou qu’il a fait.

Son mauvais coup lui revient sur la tête,

Sa violence retombe sur son crâne. 

Je rendrai grâce au Seigneur pour sa justice,

Je chanterai le nom du Seigneur, le Très-Haut.

 

PSAUME 8

 

O Seigneur, notre Dieu,

Qu’il est grand ton nom,

Par toute la terre ! 

Jusqu’aux cieux, ta splendeur est chantée

Par la bouche des enfants, des tout-petits :

Rempart que tu opposes à l’adversaire,

Où l’ennemi se brise en sa révolte.

A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,

La lune et les étoiles que tu fixas,

Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui,

Le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?

Tu l’a voulu un peu moindre qu’un dieu,

Le couronnant de gloire et d’honneur ;

Tu l’établis sur les œuvres de tes mains,

Tu mets toute chose à ses pieds : 

Les troupeaux de bœufs et de brebis,

Et même les bêtes sauvages,

Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,

Tout ce qui va son chemin dans les eaux.

O Seigneur, notre Dieu,

Qu’il est grand ton nom

Par toute la terre !

 

PSAUME 9a

 

De tout mon cœur, Seigneur, je rendrai grâce,

Je dirai tes innombrables merveilles ;

Pour toi, j’exulterai, je danserai,

Je fêterai ton nom, Dieu Très-Haut.

Mes ennemis ont battu en retraite,

Devant ta face, ils s’écroulent et périssent.

Tu as plaidé mon droit et ma cause,

Tu as siégé, tu as jugé avec justice.

Tu menaces les nations, tu fais périr les méchants,

A tout jamais, tu effaces leur nom.

L’ennemi est achevé, ruiné pour toujours,

Tu as rasé des villes, leur souvenir a péri.

Mais il siège, le Seigneur, à jamais ;

Pour juger, il affermit son trône ;

Il juge le monde avec justice

Et gouverne les peuples avec droiture.

Qu’il soit la forteresse de l’opprimé,

Sa forteresse aux heures d’angoisse :

Ils s’appuieront sur toi, ceux qui connaissent ton nom ;

Jamais tu n’abandonnes, Seigneur, ceux qui te cherchent.

Fêtez le Seigneur qui siège dans Sion,

Annoncez parmi les peuples ses exploits !

Attentif au sang versé, il se rappelle,

Il n’oublie pas le cri des malheureux.

Pitié pour moi, Seigneur,

Vois le mal que m’ont fait mes adversaires,

Toi qui m’arraches aux portes de la mort ;

Et je dirai tes innombrables louanges

Aux portes de Sion,

Je danserai de joie pour ta victoire.

Ils sont tombés, les païens, dans la fosse qu’ils creusaient ;

Aux filets qu’ils ont tendus, leurs pieds se sont pris.
Le Seigneur s’est fait connaître : il a rendu le jugement,

Il prend les méchants à leur piège. 

Que les méchants retournent chez les morts,

Toutes les nations qui oublient le vrai Dieu !

Mais le pauvre n’est pas oublié pour toujours :

Jamais ne périt l’espoir des malheureux.

Lève-toi, Seigneur : qu’un mortel ne soit pas le plus fort,

Que les nations soient jugées devant ta face !

Frappe-les d’épouvante, Seigneur :

Que les nations se reconnaissent mortelles !

 

PSAUME 9b

 

Pourquoi, Seigneur, es-tu si loin ?

Pourquoi te cacher aux jours d’angoisse ?

L’impie, dans son orgueil, poursuit les malheureux :

Ils se font prendre aux ruses qu’il invente. 

L’impie se glorifie  du désir de son âme,

L’arrogant blasphème, il brave le Seigneur ;

Plein de suffisance, l’impie ne cherche plus :

« Dieu n’est rien », voilà toute sa ruse. 

A tout moment, ce qu’il fait réussit ;

Tes sentences le dominent de très haut.

Tous ses adversaires, il les méprise.

Il s’est dit : « Rien ne peut m’ébranler,

Je suis pour longtemps à l’abri du malheur. »

Sa bouche qui maudit n’est que fraude et violence,

Sa langue, mensonge et blessure.

Il se tient à l’affût près des villages,

Il se cache pour tuer l’innocent.

Des yeux, il épie le faible,

Il se cache à l’affût, pour surprendre le pauvre,

Il attire le pauvre, il le prend dans son filet.

Il se baisse, il se tapit ;

De tout son poids, il tombe sur le faible.

Il dit en lui-même : « Dieu oublie !

Il couvre sa face, jamais il ne verra ! » 

Lève-toi, Seigneur ! Dieu, étends la main !

N’oublie pas le pauvre !

Pourquoi l’impie brave-t-il le Seigneur

En lui disant : « Viendras-tu me chercher ? »

Mais tu as vu : tu regardes le mal et la souffrance,

Tu les prends dans ta main ;

Sur toi repose le faible,

C’est toi qui viens en aide à l’orphelin.

Brise le bras de l’impie, du méchant ;

Alors tu chercheras son impiété sans la trouver.

A tout jamais, le Seigneur est roi :

Les païens ont péri sur sa terre.

Tu entends, Seigneur, le désir des pauvres,

Tu rassures leur cœur, tu les écoutes.

Que justice soit rendue à l’orphelin,

Qu’il n’y ait plus d’opprimé,

Et que tremble le mortel, né de la terre !

 

PSAUME 10

 

Auprès du Seigneur, j’ai mon refuge.

Comment pouvez-vous me dire :

Oiseaux, fuyez à la montagne !

Voici que les méchants tendent l’arc :

Ils ajustent leur flèche à la corde

Pour viser dans l’ombre l’homme au cœur droit.

Quand sont ruinées les fondations,

Que peut faire le juste ?

Mais le Seigneur, dans son temple saint,

Le Seigneur, dans les cieux où il trône,

Garde les yeux ouverts sur le monde.

Il voit, il scrute les hommes ;

Le Seigneur a scruté le juste et le méchant :

L’ami de la violence, il le hait.

Il fera pleuvoir ses fléaux sur les méchants,

Feu et soufre et vent de tempête ;

C’est la coupe qu’ils auront en partage.

Vraiment, le Seigneur est juste ;

Il aime toute justice :

Les hommes droits le verront face à face.

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