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Notre Dame Miraculeuse des Roses
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9 septembre 2013

EVANGILE SELON SAINT JEAN

EVANGILE SELON SAINT JEAN - 1 -

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Au commencement, le Verbe était ; et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu ; et il était au commencement auprès de Dieu. Par son intermédiaire, tout a été fait, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans lui. Ce qui a été fait était vie en lui, et cette vie était la lumière des hommes. Et cette lumière brillait dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point comprise. Il y eut un homme, du nom de Jean, envoyé par Dieu. Il vint pour rendre témoignage, pour rendre témoignage à la lumière, et pour amener tous les hommes à croire. Il n’était pas la lumière, mais il était chargé de rendre témoignage à la lumière. La vraie lumière qui éclaire tout homme venait alors dans le monde. Le Verbe était dans le monde, et le monde a été crée par lui, et le monde ne l’a pas reconnu. Il vint chez lui, mais les siens refusèrent de le recevoir. Mais à tous ceux qui le reçurent, il donna le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom ; non pas à ceux qui sont nés du vouloir de l’homme, de la chair et du sang, mais à ceux qui sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait homme. Et il a planté sa tente parmi nous ; et nous avons été témoins de sa gloire, la gloire du Fils unique du Père, du Fils qui a la plénitude de la grâce et de la vérité. Jean lui rend témoignage et il a proclamé bien haut (ce sont ses propres paroles) : Celui qui vient après moi passe avant moi, car avant moi, il était. C’est de sa plénitude que nous tous, nous avons reçu grâce après grâce. La loi a été donnée par l’intermédiaire de Moise ; la grâce et la vérité, par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a vu ; mais un Dieu, son Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui-même a parlé de Dieu.

Et voici quel fut le témoignage de Jean, lorsque les Juifs lui envoyèrent, de Jérusalem, des prêtres et des lévites pour lui demander : « Toi, qui es-tu ? » Il voulut bien le leur dire et ne leur refusa pas, et il leur dit : « Ce n’est pas moi le Christ. » « Qui donc es-tu ? lui demandèrent-ils. Es-tu Elie ? » « Non, dit-il, je ne le suis pas. » « Es-tu le prophète ? » « Non, répondit-il. » «  Qui es-tu donc ? lui dirent-ils, car il nous faut donner une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ? » « Je suis, dit-il, la voix de quelqu’un qui crie dans le désert : Rendez droite la route du Seigneur, comme l’a dit le Prophète Isaïe. » Et il y avait aussi, parmi les envoyés, des Pharisiens, qui lui demandèrent : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Elie, ni le Prophète ? » « Pour moi, répondit Jean, je baptise dans l’eau. Mais il y en a un au milieu de vous, que vous ne connaissez pas, et qui vient derrière moi : et je ne suis pas digne de dénouer la courroie de sa sandale. » Cette entrevue eut lieu à Béthanie, au delà du Jourdain, où Jean baptisait. Le lendemain, voilà que Jean voit Jésus venir vers lui : « Voici, dit-l, l’Agneau de Dieu, qui vient effacer le péché du monde. Voici celui dont j’ai dit : Derrière moi s’avance un homme qui passe avant moi, parce que, avant moi, il est. Je ne le connaissais pas, mais c’est pour le faire connaître à Israël, que je suis venu et que je baptise dans l’eau. » Et Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit (de Dieu) descendre du ciel sous la forme d’une colombe et se reposer sur lui. Je ne le connaissais pas ; mais c’est celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau qui m’avait dit : Celui sur qui tu auras vu l’Esprit descendre et se reposer, c’est celui qui baptise dans l’Esprit Saint. Et j’ai bien vu (l’Esprit descendre sur lui) et j’ai rendu en même temps témoignage que celui-là était le Fils de Dieu. »

Le deuxième jour, Jean était encore là, ainsi que deux de ses disciples. Attachant ses regards sur Jésus qui passait, il se mit à dire : « Voici l’Agneau de Dieu ». Après avoir entendu Jean parler ainsi, les deux disciples se mirent à suivre Jésus. Jésus se retourna, vit qu’ils le suivaient : « Que cherchez-vous ? leur dit-il. » « Rabbi (ce qui veut dire Maître), où demeures-tu ? » « Venez et voyez », leur dit-il. Ils allèrent voir où il demeurait (c’était environ la dixième heure) et ils restèrent chez lui ce jour-là. André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux disciples, qui, en entendant les paroles de Jean-Baptiste, avaient suivi Jésus. Il rencontra tout d’abord son frère Simon, et il lui dit : « Nous avons trouvé le Messie (ce qui veut dire le Christ). » Il l’amena à Jésus ; et Jésus, arrêtant son regard sur le nouveau venu, lui dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Céphas (C’est-à-dire Pierre). » C’est le lendemain que Jésus décida de partir pour la Galilée. Il rencontre Philippe : « Suis-moi » lui dit-il. Or Philippe était de Bethsaïda, de la même ville que Pierre et André. Philippe trouve (ensuite) Nathanaël et lui dit : « Nous avons trouvé celui dont ont parlé les Prophètes et Moise dans la Loi : c’est Jésus, fils de Joseph, de Nazareth. » « De Nazareth ? lui répondit Nathanaël, peut-il sortir de là quelque chose de bon ? » « Viens voir » lui dit Philippe. En voyant Nathanaël venir vers lui, Jésus dit à son sujet : « Voilà un israélite digne de ce nom, un homme sans détour. »  « Comment me connais-tu ? lui dit Nathanaël. » Avant que Philippe ne t’appelle, et quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » « Rabbi, lui dit Nathanaël, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. » « C’est parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier que tu crois ? répondit Jésus. Tu verras de bien plus grandes choses encore. En vérité, en vérité, ajouta Jésus, vous verrez le ciel s’ouvrir et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »

Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus y était. ON avait aussi invité à ses noces Jésus et ses disciples. Il arriva que le vin manqua et la mère de Jésus dit à son fils : « Ils n’ont plus de vin ». « Pourquoi, ô femme, lui dit Jésus, interviens-tu dans ma mission ? Mon heure n’était pas encore arrivée. » Sa mère dit aux domestiques : « Faites tout ce qu’il vous dira. » Or, il y avait là six jarres de pierre destinées aux ablutions des Juifs et qui contenaient chacune, plus ou moins, un hectolitre : « Remplissez d’eau les jarres » dit Jésus aux domestiques. Et ils les remplirent jusqu’au bord : « Puisez-en maintenant, leur dit Jésus, et portez-en au maître d’hôtel. » Et ils lui en portèrent. Mais lorsque le maître d’hôtel eut goûté cette eau qui était devenue du vin, ignorant d’où venait ce vin (alors que le savaient fort bien les domestiques qui avaient puisé l’eau) : « Tout le monde, dit le maître d’hôtel au marié, sert d’abord le bon vin, et, quand les invités commencent à s’échauffer, on leur sert du vin ordinaire ; mais toi, tu as gardé le bon vin pour maintenant. » Ce fût là le premier des miracles que fit Jésus. Il eut lieu à Cana de Galilée. Il manifesta ainsi sa gloire ; et ses disciples crurent en lui.

 

Il descendit ensuite à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et tous restèrent là quelques jours.

La Pâque des Juifs étant proche, Jésus monta à Jérusalem. Il trouva les marchands de génisses, de brebis et de colombes installés dans le Temple et les changeurs assis à leurs tables. Il fit un fouet avec des cordes et les chassa tous de l’enceinte sacrée avec les brebis et les génisses ; il dispersa les piles de monnaies de changeurs et renversa leurs tables, et il dit aux marchands de colombes : « Enlevez tout cela d’ici et ne faites pas de la maison de mon Père une halle de commerce. » Ses disciples se rappelèrent alors ce passage de l’Ecriture : Le zèle de sa maison me dévorera. Les (Chefs des) Juifs l’interpellèrent et lui dirent : « Pour nous prouver que tu as le droit de faire ce que tu fais, quel signe as-tu à nous montrer ? » « Détruisez ce Temple, leur répondit Jésus, et, dans trois jours, je le remettrai sur pied. » « On a mis quarante-six ans pour bâtir ce Temple, lui dirent les Juifs ; et toi, c’est en trois jours que tu vas le relever ? » Mais lui parlait du temple de son corps. C’est après sa résurrection que ses disciples se rappelèrent ce qu’il avait dit  alors et qu’ils reconnurent la vérité des Ecritures et de la parole même de Jésus.

Pendant les jours de la Pâque qu’il passa à Jérusalem, beaucoup de gens crurent en lui, à la vue des miracles qu’il accomplissait. Mais lui ne s’ouvrait pas à eux à fond, car il les connaissait tous ; et il n’avait pas besoin qu’on lui fît connaître l’homme : lui-même savait ce qu’il y avait au fond de l’homme.

Or, il y avait, parmi les Pharisiens, un homme appelé Nicodème et qui était (Docteur de la Loi et) l’un des Chefs des Juifs. Il vint de nuit trouver Jésus et lui dit : « Rabbi, nous autres, nous savons que c’est Dieu qui t’a envoyé nous instruire ; car personne ne peut faire les miracles que tu fais sans avoir Dieu avec lui. » « En vérité, en vérité, je te le dis, lui répondit Jésus, nul, s’il ne renaît, ne peut voir le Royaume de Dieu. » « Comment, lui dit Nicodème, peut-on renaître quand on est vieux ? Peut-on, à cet effet, retourner dans le sein de sa mère ? » « En vérité, en vérité, je te le dis, lui répondit Jésus, nul, s’il ne renaît de l’eau et de l’esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair, est chair ; et ce qui est né de l’esprit, esprit. Ne sois pas surpris de mes paroles : Il vous faut renaître. Le souffle (du vent) va où il veut ; on entend le bruit qu’il fait, mais on ne sait ni d’où il vient, ni où il va. Ainsi en est-il de tous ceux qui sont nés du souffle de l’Esprit. » « Comment, lui dit Nicodème, tout cela peut-il se faire ? » « Comment ! lui répondit Jésus, (de nous deux) c’est toi le Docteur d’Israël, et tu ignores cela ?  En vérité, en vérité, je te le dis, nous autres, nous parlons de ce que nous savons et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu, et c’est ce témoignage que vous ne voulez pas accepter. Si, quand je vous parle de ce qui se passe sur la terre, vous ne me croyez pas, comment, quand je vous parlerai de ce qui se passe au ciel, pourrez-vous me croire ? Et pourtant, personne ne se trouve être monté au ciel, si ce n’est celui qui en est descendu, c’est-à-dire le Fils de l’homme. Or, de même que Moise a dressé aux regards le serpent dans le désert, de même on doit dresser aux regards le Fils de l’homme, afin que tous ceux qui croient en lui, aient la vie éternelle. »

Dieu a, en effet, tellement aimé le monde, qu’il lui a donné son Fils unique, afin que tous ceux qui croient en lui ne périssent pas et aient la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde condamner le monde, mais le sauver. Celui qui croit en lui échappe à la condamnation ; mais celui qui ne croit pas se trouve déjà condamné pour n’avoir pas cru au Fils unique de Dieu. Voici les raisons de cette condamnation : c’est que la lumière est venue dans le monde et que les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car tous ceux qui font le mal haïssent la lumière ; et s’ils ne vont pas à la lumière, c’est pour qu’on ne connaisse pas la véritable nature de leurs actes. Mais ceux dont la vérité est la règle vont à la lumière, car ils ne craignent pas qu’on sache que leurs actes sont vraiment conformes à la loi de Dieu.

 

Jésus gagna ensuite avec ses disciples la campagne de Judée et y séjourna avec eux pendant qu’ils baptisaient. Dans ce temps-là, Jean baptisait de son côté à Ainom, près de Salim, où il y avait des eaux abondantes et où l’on venait se faire baptiser, car Jean n’avait pas encore été jeté en prison. Or les disciples de Jean venaient d’avoir avec un Juif une discussion à propos de purification, et ils vinrent trouver leur maître : « Rabbi, lui dirent-ils, voici que celui qui était avec toi au-delà du Jourdain et à qui tu as rendu témoignage, baptise à son tour et que tout le monde court à lui. » « L’homme, leur répondit Jean, ne peut pas s’attribuer ce que le ciel ne lui a pas donné. Vous êtes vous-mêmes témoins que je vous ai dit que ce n’est pas moi qui suis le Christ, mais que j’ai été envoyé devant lui. L’époux, c’est celui qui a l’épouse ; mais l’ami de l’époux, qui est là et qui l’entend, éprouve une joie immense à entendre la voix de l’époux : c’est la joie dont je me trouve à présent comblé. Lui, il faut qu’il croisse, et moi, il faut que je diminue. »

Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui vient de la terre est de la terre, et parle comme ceux qui viennent de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous : il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et (pourtant) personne ne veut accepter son témoignage. Celui qui accepte son témoignage signe comme de son sceau que Dieu ne trompe pas. Car celui que Dieu a envoyé dit les paroles mêmes de Dieu, et c’est sans mesure qu’il distribue l’Esprit. Le Père aime son Fils (sans mesure) et, entre ses mains, il a tout déposé (sans mesure). Celui qui croit au Fils a la vie éternelle, mais celui qui ne croit pas au Fils ne la verra pas : c’est la colère de Dieu qu’il verra tomber sur lui.

Quand le Seigneur sut que les Pharisiens avaient appris que Jésus faisait plus de disciples  et baptisait plus de monde que Jean (bien que ce ne fût pas Jésus lui-même qui baptisât mais ses disciples), il quitta la Judée et repartit pour la Galilée. Il lui fallait traverser la Samarie. Il arriva à une ville de ce pays, appelée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à son fils Joseph. Et là était le puits de Jacob. Fatigué de son voyage, Jésus s’était assis sur la margelle comme cela s’était trouvé. C’était environ la sixième heure. Survient pour puiser de l’eau une femme de la Samarie : « Donne-moi à boire » lui dit Jésus. Ses disciples, pour le moment, étaient allés à la ville, pour acheter des vivres. « Comment, lui dit la Samaritaine, comment peux-tu, toi qui es Juif, me demander à boire, à moi qui suis Samaritaine ? » (Les Juifs, en effet, n’ont pas de rapport avec les Samaritains). « Si tu savais le don que Dieu t’offre, et si tu savais quel est celui qui te dit : Donne-moi à boire, c’est toi qui lui aurais fait une demande, et il t’aurait donné de l’eau vive. » « Seigneur, lui dit-elle, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. Comment pourrais-tu avoir de l’eau vive ? Est-ce que toi, tu es plus grand que notre père Jacob, qui nous adonné ce puits et qui s’y est abreuvé, lui, ses fils et ses troupeaux ? » « Tous ceux qui boivent de cette eau, dit Jésus, auront encore soif. Mais ceux qui boiront de l’eau que je leur donnerai n’auront plus jamais soif : l’eau que je leur donnerai deviendra, en eux, une source qui jaillira pour la vie éternelle. » « Seigneur, lui dit la femme, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif et que je ne vienne plus puiser jusqu’ici. Je n’ai pas de mari. » « Tu dis bien : je n’ai pas de mari. Car tu as eu cinq maris, et l’homme que tu as maintenant n’est pas ton mari. Tu dis vrai. » « Seigneur, je vois bien que tu es un prophète. C’est sur cette montagne que nos pères ont adoré Dieu, et, vous autres, vous dites que c’est à Jérusalem qu’on doit l’adorer. » « Femme, crois-moi, l’heure arrive où ce n’est ni sur cette montagne, ni à Jérusalem, qu’on adorera le Père. Vous autres, vous ne savez pas ce que vous adorez ; nous, nous savons ce que nous adorons : car c’est des Juifs que doit venir le salut. Mais l’heure arrive, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car ce sont de tels adorateurs que cherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent doivent l’adorer en esprit et vérité. » « Je sais, dit la Samaritaine, que le Messie (c’est-à-dire le Christ) doit venir et que, quand il viendra, il nous annoncera tout. » « C’est moi qui le suis, lui dit Jésus, moi qui te parle. » Là-dessus, les disciples arrivèrent, et ils furent tout surpris de le voir parler avec une femme. Toutefois, aucun d’eux n’osa lui dire : « Qu’est-ce que tu veux ? Ou : Que lui dis-tu ? » Cependant, la femme, laissant là sa cruche, partit pour la ville, et se mit à dire aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-ce point le Christ ? » Et ils sortirent de la ville pour venir trouver Jésus. Dans l’intervalle, les disciples s’étaient mis à supplier Jésus : « Rabbi, mange ». « J’ai à manger, leur dit-il, une nourriture que vous autres, vous ne connaissez pas. »

« Est-ce que par hasard, se dirent-ils entre eux, quelqu’un lui aurait apporté à manger ? » « Ma nourriture, leur dit-il, c’est de faire ce que veut Celui qui m’a envoyé et de mener son œuvre à son terme complet. N’est-ce pas vous qui dites : - Encore quatre mois et l’on va moissonner ? Mais moi, je vous dis : levez les yeux et regardez ces terres : elles sont blanches pour la moisson. Et déjà celui qui moissonne reçoit son salaire et ramasse des récoltes pour la vie éternelle ; si bien que celui qui sème et celui qui moissonne peuvent déjà partager la même joie. Car voici en quoi est vrai ce proverbe : Autre le semeur, autre le moissonneur : je vous ai envoyés moissonner là où jusqu’ici vous ne vous étiez donné aucun mal ; ce sont d’autres qui avaient travaillé dur, et c’est vous qui, après leur dur travail terminé, avez pris la succession. »

Il y eut beaucoup de gens de cette ville à croire en Jésus sur le témoignage de cette parole de la Samaritaine : Il m’a dit tout ce que j’ai fait. Ils vinrent le trouver et lui demandèrent de rester auprès d’eux. Et il resta là, en effet, deux jours. Et il y en eut un bien plus grand nombre à croire en l’entendant lui-même parler. Et ils disaient à la Samaritaine : « Ce n’est plus sur ton témoignage que nous croyons en lui : nous-mêmes nous l’avons entendu, et nous savons que c’est là, en vérité, le Sauveur du monde. »

 

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