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Notre Dame Miraculeuse des Roses
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9 septembre 2013

EVANGILE SELON SAINT JEAN

EVANGILE SELON SAINT JEAN - 2 -

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Après avoir passé là ces deux jours, il partit pour la Galilée, attestant que si un prophète est bien reçu, ce n’est pas dans son propre pays. Quand il arriva dans la Galilée, les gens du pays qui avaient été à Jérusalem et qui avaient vu toutes les choses extraordinaires qu’il avait accomplies pendant la fête, lui firent bon accueil. Il retourna à Cana, où il avait changé l’eau en vin. Et un dignitaire royal dont le fils était malade à Capharnaüm, et qui avait appris que Jésus était arrivé de Judée dans le pays, vint le trouver pour lui demander de descendre guérir son fils, car il était sur le point de mourir. « Pour croire, lui dit Jésus, vous autres, il vous faut voir, de vos yeux, des miracles et des prodiges. » « Seigneur, lui dit le dignitaire, descends avant que mon fils ne meure. » « Pars, lui dit Jésus : ton fils est en vie. » Et cet homme crut à la parole que Jésus venait de prononcer, et il partit. Il descendait, quand il vit tout à coup ses serviteurs venir au-devant de lui pour lui dire : « Ton fils est en vie ». Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux : « C’est hier, à la septième heure, lui répondirent-ils, que la fièvre l’a quitté. » Le père constata que c’était l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est en vie. » Et il crut (en Jésus), lui et toute sa maison. Ce fut là le second miracle de Jésus. Il le fit à son retour de la Judée en Galilée.

Une fête des Juifs avait lieu quelques temps après, et Jésus monta à Jérusalem. Or, il y a, à Jérusalem, tout près de la Porte des Brebis, une piscine qui porte le nom hébreu de Bézatha et qui a cinq portiques. Sous ces portiques étaient couchés, en grand nombre, des infirmes, des aveugles, des boiteux, des gens aux membres atrophiés, (qui attendaient le bouillonnement de l’eau). Car l’Ange du Seigneur descendait de temps à autre dans la piscine et agitait l’eau, et le premier qui descendait dans la piscine après l’agitation de l’eau était guéri de son mal, quel qu’il fut. Or il y avait là un homme qui traînait son infirmité depuis trente-huit ans. En le voyant étendu, Jésus, qui savait qu’il était depuis longtemps dans cet état, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » « -Seigneur, lui répondit l’infirme, quand l’eau bouillonne, je n’ai personne pour me mettre dans la piscine. Pendant que j’y vais, c’est un autre qui descend avant moi. » « Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton grabat et marche. » Aussitôt l’homme se trouva guéri ; il prit son grabat et se mit en route. Or, ce jour-là était un sabbat. Les Chefs des Juifs dirent donc à celui qui se trouvait guéri : « C’est le Sabbat, et il t’est défendu de porter ton grabat. » « Celui qui m’a guéri, leur répondit-il, m’a dit : « Prends ton grabat et marche. »  « Quel est donc cet homme, lui demandèrent-ils, qui t’a dit : « Soulève ton grabat et marche ? » Celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était, car, comme il y avait foule dans l’endroit, Jésus s’était dérobé. Quelques temps après, Jésus le trouve dans le Temple et lui dit : « te voilà guéri, ne commets plus de péché : car il pourrait t’arriver pire encore. » Cet homme s’en alla dire aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et parce qu’il avait guéri le jour du Sabbat, les Juifs s’en prenaient à Jésus. Il leur répliqua : « Jusqu’à présent, mon Père, lui, ne cesse d’agir, et, moi non plus, je ne cesse pas d’agir. » Mais quand ils le virent non seulement opérer le jour du Sabbat, mais encore dire que Dieu était son propre Père et se proclamer égal à Dieu, les Chefs des Juifs ne s’arrêtèrent pas là et cherchèrent à le faire mourir. C’est alors que Jésus leur répliqua en ces termes : « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même sans le faire voir à son Père. Car tout ce que fait le Père, le Fils le fait semblablement. Car le Père aime son Fils et il lui montre tout ce qu’il fait lui-même. Et il lui montrera des choses qu’il fait qui sont encore plus grandes que celles que vous voyez et qui vous plongeront dans l’étonnement.

En effet, de même que le Père ressuscite les morts et leur donne la vie, de même le Fils, de son côté, donne la vie à ceux qu’il veut. Ce n’est pas le Père qui se charge de juger personne : c’est son Fils qu’il a chargé de tout ce qui concerne le jugement. Car il veut que tous honorent son Fils comme le Fils honore son Père. Car celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas non plus le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et croit à Celui qui m’a envoyé, tient la vie éternelle ; il ne passe pas en jugement, il passe seulement de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient (et c’est maintenant) où les morts entendront la voix du Fils de Dieu et où ceux qui l’auront entendue recevront la vie. Car, de même que le Père tient la vie en lui, de même il a donné à son Fils de tenir aussi la vie en lui. Et c’est à lui qu’il a remis le pouvoir de juger, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas surpris si l’heure arrive où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront la voix du Fils, et si ceux qui auront fait le bien sortiront pour ressusciter à une vie nouvelle, pendant que ceux qui auront fait le mal sortiront pour passer en jugement. Je ne puis rien faire de moi-même : c’est suivant ce que j’entends de mon Père que je prononce mon jugement, et mon jugement est conforme à la justice, car je ne cherche pas à faire ce que je veux, je cherche à faire ce que veut Celui qui m’a envoyé. Si c’est moi qui me rends témoignage à moi-même, mon témoignage est sans valeur ; mais c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais la valeur du témoignage qu’il me rend. Vous autres, vous avez envoyé consulter Jean, qui a rendu, du reste, témoignage à la vérité. Mais moi, je ne me contente pas du témoignage d’un homme ; et, si je parle du témoignage qu’il a rendu à la vérité, c’est pour que son témoignage vous conduise au salut. Jean était la lampe qui chauffe et qui brille, et vous autres, un instant, vous avez cru trouver en lui la joie dans sa lumière. Mais, pour moi, je tiens un témoignage plus grand que celui de Jean, car ce sont les œuvres que mon Père m’a donné à accomplir qui rendent témoignage que c’est le Père qui m’a envoyé. Et c’est aussi le Père qui m’a envoyé qui me rend lui-même témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix ni vu sa face. Et quant à sa parole, vous ne pouvez pas dire qu’elle demeure en vous, puisque vous ne croyez pas à celui qu’il a envoyé. Scrutez les Ecritures, puisque, vous autres, vous croyez tenir en elles la vie éternelle. Et bien, ce sont elles-mêmes qui me rendent témoignage. Et pourtant, vous ne voulez pas venir me trouver pour avoir la vie. Moi, je n’ai que faire de la gloire que donnent les hommes. Mais, pour vous autres, je sais qu’au fond de vos cœurs, vous n’aimez pas Dieu. Moi, c’est au nom de mon Père que je suis venu, et vous ne voulez pas de moi. Et si un autre vient en son propre nom, c’est lui que vous recevrez. Comment pourriez-vous croire, vous qui n’appréciez que les hommages que vous vous rendez les uns autres, et qui vous souciez si peu de l’approbation du seul qui compte ? Ne croyez pas que c’est moi qui irai devant mon Père  vous accuser : votre accusateur, c’est Moise, sur qui reposent pourtant vos espérances. Car, si vraiment vous croyiez si bien en Moise, vous croiriez en moi, car c’est de moi qu’a parlé Moise dans les Ecritures. Mais si vous ne croyez pas ce que, lui, a écrit, comment pourrez-vous croire ce que moi, je vous dis ?

 

 

Jésus s’en alla ensuite au-delà de la mer de Galilée (ou) de Tibériade. Une foule de gens, témoins des guérisons merveilleuses qu’il opérait, s’attachaient à ses pas. Jésus gravit une montagne, et là s’assit avec ses disciples. On approchait alors de la Pâque, la (grande) fête des Juifs. Levant les yeux et voyant la foule immense qui montait toujours vers lui, Jésus dit à Philipe : « Où pourrons-nous acheter des pains pour nourrir tout ce monde ? » Il parlait ainsi pour l’éprouver car il savait bien ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Deux cents deniers de pains ne suffiraient pas pour que chacun en ait au moins un peu. » Un des ses disciples, André, le frère de Simon Pierre, lui dit : « Il y a ici un petit garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons : mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ? » « Faites installer les gens » dit Jésus. L’endroit était couvert d’une herbe épaisse. Les gens s’étendirent donc là. Il y avait à peu près cinq mille hommes. Jésus prit les pains, les bénit et les distribua aux gens qui étaient là, et il en fit autant pour les poissons, tout le temps qu’ils en voulurent. Quand ils eurent été rassasiés, il dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, pour ne rien laisser perdre. » Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze corbeilles avec les morceaux des cinq pains d’orge que ceux qui avaient mangé avaient laissés. En voyant les merveilles qu’il avait accomplies, les gens disaient : « C’est vraiment là le prophète qui doit venir dans le monde. »

Mais Jésus, sachant qu’ils étaient sur le point de venir l’enlever pour le proclamer Roi, se retira, encore une fois, seul dans la montagne. Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent au bord de la mer, montèrent dans une barque, et se dirigèrent vers Capharnaüm, sur l’autre rive. La nuit était arrivée que Jésus ne les avait pas encore rejoints. Et, sous le souffle d’un grand vent, la mer commençait à se soulever. Ils se trouvaient avoir ramé environ sur vingt-cinq ou trente stades, quand ils virent Jésus qui marchait sur l’eau et était tout près de la barque, et ils eurent peur. « C’est moi, leur dit-il, n’ayez pas peur. »Ils s’empressèrent de le prendre avec eux, et la barque aussitôt aborda à la rive vers laquelle ils se dirigeaient.

La foule restée sur l’autre rive avait constaté qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, que Jésus n’était pas monté avec ses disciples dans cette barque et que ses disciples étaient bien partis seuls. Le lendemain, elle vit d’autres embarcations venant de Tibériade arriver à l’endroit où elle avait mangé le pain béni par le Seigneur. Se rendant compte alors que Jésus n’était plus là, non plus que ses disciples, la foule monta à son tour dans ces embarcations  et vint chercher Jésus à Capharnaüm. Quand les gens l’eurent trouvé de l’autre côté de la mer, ils lui dirent : « Rabbi, quand donc es-tu venu ici ? » Jésus leur répondit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non pas parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Recherchez non la nourriture qui périt, mais la nourriture qui demeure pour la vie éternelle, celle que le Fils de l’homme vous donnera, car c’est lui que Dieu le Père a marqué de son sceau. « Quelles sont donc les œuvres de Dieu, lui dirent-ils, qu’il faut que nous fassions ? »  « L’œuvre de Dieu qu’il faut que vous fassiez, leur répondit Jésus, est de croire en Celui que Dieu a envoyé. » « Quelle œuvre significative, as-tu toi, à nous montrer  pour que nous croyions en toi ? Quelle œuvre fais-tu ? Nos pères, à nous, ont mangé la manne dans le désert : comme le dit l’Ecriture, (Moise) leur a envoyé du Ciel un pain à manger. » « En vérité, en vérité, je vous le dis, répondit Jésus, Moise ne vous a pas donné le pain qui vient du Ciel ; mais, aujourd’hui, mon Père vous donne le vrai pain qui vient du Ciel. Car le pain de Dieu est celui qui descend (vraiment) du ciel et donne la vie au monde. »  « Seigneur, lui dirent-ils, en tous temps, donne-nous ce pain. » « C’est Moi, leur dit Jésus, qui suis le pain de la vraie vie : celui qui vient à moi n’aura pas faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais, je vous l’ai dit, vous m’avez vu et vous ne croyez point. Tous ceux que mon Père me donne, c’est moi qu’ils viendront trouver, et tous ceux qui viendront me trouver, ce n’est pas moi qui les abandonnerai ; car je ne suis pas descendu du Ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de Celui qui m’a envoyé ; or la volonté de Celui qui m’a envoyé est que je ne laisse rien périr de ce qu’il m’a donné, et que, le dernier jour, je les rende à la vraie vie. Car c’est la volonté de mon Père que tous ceux qui voient le Fils et croient en lui, aient la vie éternelle, et que moi, je les ressuscite au dernier jour. » Les Juifs se mirent à murmurer contre lui parce qu’il avait dit : C’est moi qui suis le vrai pain qui est descendu du Ciel. « N’est-ce pas là Jésus, disaient-ils, le fils de Joseph, et dont, nous autres, nous connaissons bien le père et la mère ? Comment maintenant peut-il dire : Je suis descendu du Ciel ? » « Ne murmurez pas entre vous, leur dit Jésus. Nul ne peut venir à moi s’il n’y est attiré par le Père qui m’a envoyé, et c’est moi qui le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les Prophètes : Dieu instruira tous les hommes. Et tous ceux qui ont entendu le Père et retenu son enseignement viennent à moi. Ce n’est pas que quelqu’un ait vu le Père ; excepté celui qui vient de Dieu : celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit tient la vie éternelle. C’est moi qui suis le pain de la vie (éternelle). Vos pères à vous ont mangé dans le désert la manne, et sont morts. Voici le pain qui descend du ciel, et dont moi je dis que ceux qui en mangeront ne mourront pas. C’est moi qui suis le pain vivant  qui est descendu du ciel : celui qui mangera de ce pain vivra éternellement, et le pain que, moi, je donnerai, c’est ma chair (livrée) pour la vie du monde. » Là-dessus, les Juifs se mirent à discuter entre eux : « Comment, disaient-ils, cet homme, peut-il nous donner sa chair à manger ? » « En vérité, en vérité, je vous le dis, répondit Jésus, si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son Sang, vous n’avez pas de vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang tient la vie éternelle, et c’est moi qui le ressusciterai au dernier jour ; car ma chair est une véritable nourriture et mon sang un véritable breuvage. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. De même que mon Père, qui est (toute) vie, m’a envoyé, et que je ne vis que par mon Père, de même celui qui me mange vivra par moi. Voici le pain qui est descendu du ciel, non pas comme celui qu’ont mangé vos pères et qui ne les a pas empêchés de mourir : celui qui mangera de ce pain vivra éternellement. » Ce fut là l’enseignement que Jésus donna en synagogue, à Capharnaüm. Après l’avoir entendu, plusieurs de ses disciples dirent entre eux : « Voilà qui est dur à accepter ! Qui peut seulement l’écouter ? » Jésus, connaissant par sa science intérieure que ses disciples murmuraient à ce sujet, ajouta : « Ce que j’ai dit vous offusque ? Que direz-vous quand vous verrez le Fils de l’homme remonter au lieu d’où il était descendu ? C’est l’esprit qui donne la vie, la chair (toute seule) ne sert à rien ; ce que je vous ai dit est esprit et vie. Mais il y en a, parmi vous, quelques uns qui ne croient pas (car Jésus savait, dès le début, quels étaient ceux qui ne croyaient pas et quel était celui qui le trahirait). Voilà pourquoi, ajouta t-il, je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui a pas été donné par le Père. » C’est à la suite de ce discours que beaucoup de ses disciples reculèrent et qu’ils cessèrent de le suivre ; et Jésus dit aux Douze : « Vous aussi, est-ce que vous voulez vous en aller ? » « Seigneur, lui répondit Simon Pierre, à qui irions-nous ? Tu détiens les paroles de la vie éternelle ; et nous autres, nous croyons et nous savons que Tu es le Saint de Dieu. » « C’est moi, leur dit Jésus, qui vous ai choisis (tous) les douze, n’est-ce pas ? Et pourtant, parmi vous, il y en a un qui est un démon. » Il voulait parler de Judas, fils de Simon, de la ville de Kérioth, l’un des Douze (en effet), et qui devait le livrer.

 

 

Jésus se mit ensuite à parcourir la Galilée ; il ne voulait pas circuler en Judée car les Juifs cherchaient à le faire mourir. La fête des Juifs (dite) de la scénopégie était proche. Ses frères lui dirent donc : « Ne reste pas dans ce pays : va en Judée, pour que tes disciples (de là-bas), eux aussi, voient les œuvres que tu fais, car on ne fait rien dans l’ombre quand on veut paraître au grand jour. Puisque tu accomplis ces miracles, manifeste-toi au monde (car ses frères eux-mêmes ne croyaient pas en lui). « Mon heure à moi, leur dit Jésus, n’est pas encore venue, mais votre heure à vous est là, (et elle vous attend) toujours. Vous autres, le monde ne peut pas vous haïr ; mais moi, il me hait parce que, moi, je témoigne contre lui, que ses œuvres sont mauvaises. Vous autres, montez à la fête. Pour le moment, moi, je n’y monte pas ; mon heure n’est pas encore venue. » Et, après leur avoir parlé ainsi, il resta en Galilée. Mais quand ses frères furent montés à la fête, il y monta lui aussi à son tour, non pas ostensiblement, mais sans se faire connaître. C’est pourquoi au milieu de la fête, les Juifs le cherchaient (partout) : « Où est-il donc ? » disaient-ils. Et tout le monde, tout bas, parlaient de lui : « C’est un homme de bien », disaient les uns. « Pas du tout, répondaient les autres, c’est un imposteur qui séduit la foule. » Mais, par crainte des Juifs, personne n’osait parler de lui ouvertement. On était déjà au milieu de la fête, quand Jésus, un jour de sabbat, monta au temple pour y enseigner. Et les Juifs se demandaient avec étonnement : « Comment se fait-il qu’il ait tant de connaissances sans avoir suivi nos leçons ? » « Mon instruction, leur dit Jésus, ne vient pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé ; et, si quelqu’un veut (également) faire la volonté de Dieu, il saura reconnaître si ma doctrine vient de Dieu, ou si ma doctrine est personnelle. C’est celui parle de son propre fonds qui recherche sa propre gloire. Mais celui qui recherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, celui-là parle au nom de la vérité, celui-là n’est pas un imposteur. Moise ne vous a-t-il pas donné la Loi ? Et pourtant, aucun d’entre vous ne pratique la Loi : (en effet), pourquoi cherchez-vous à me faire mourir ? » « Tu es possédé du démon, lui répondit la foule. Qui est-ce qui cherche à te faire mourir ? » « J’ai fait, répondit Jésus (s’adressant aux Chefs des Juifs), j’ai fait une guérison (le jour du Sabbat), et vous en avez été surpris. C’est Moise qui vous a prescrit la circoncision (en réalité, la circoncision ne date pas de Moise mais des Patriarches), et pourtant vous n’hésitez pas à la pratiquer sur un homme, (même) un jour de Sabbat. Si, pour ne pas manquer à la Loi de Moise, vous n’hésitez pas à pratiquer, le jour même du Sabbat, sur un homme, une opération (insignifiante), allez-vous entrer en fureur contre moi parce que, le jour du Sabbat, je rends à un homme, la santé de son corps tout entier ? Ne jugez pas d’après les conventions, jugez d’après le fond des choses. » Quelques habitants de Jérusalem se mirent alors à dire entre eux : « N’est-ce pas là celui qu’on cherche à faire mourir ? Voici qu’il parle ouvertement et on ne lui dit rien ; Est-ce que vraiment, par hasard, les Chefs auraient reconnu que c’est là le Christ ? Pourtant, celui-ci, nous savons d’où il vient ; tandis que le Christ, quand il viendra, personne ne pourra dire d’où il vient. » Et Jésus, qui continuait à enseigner dans le Temple, s’écria : « Mais si ! Vous me connaissez ! Et vous savez (parfaitement) d’où je viens ! Je ne suis pas venu de moi-même.

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