Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Notre Dame Miraculeuse des Roses
Visiteurs
Depuis la création 532 582
9 septembre 2013

EVANGILE SELON SAINT JEAN

EVANGILE SELON SAINT JEAN - 5 -

360_450_furini_saint_jean

 

Or, près de la poitrine de Jésus, se trouvait celui des disciples que Jésus aimait. Simon Pierre lui fit donc signe et lui demanda : « Fais-nous savoir quel est celui dont il veut parler. » Le disciple se retourna donc contre la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, lequel est-ce ? » « Celui, répondit, Jésus, à qui je donnerai cette bouchée que je vais tremper. » Il met tremper la bouchée, la prend et la donne à Judas, fils de Simon Iscariote. Et, aussitôt après la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu veux faire, fais-le un peu plus vite. » Mais aucun de ceux qui étaient à table ne comprit dans quel but il lui adressait ces mots. Plusieurs pensèrent, étant donné que Juda détenait la bourse, que Jésus lui disait : « Va acheter ce qu’il nous faut pour la fête ; ou : Va donner quelque chose aux pauvres. Aussitôt après avoir prit la bouchée, le misérable sortit donc. Il faisait nuit. Quand il fut sorti : « les hommes, dit Jésus, ont glorifié à présent le Fils de l’homme, et, en lui, c’est Dieu qu’ils ont glorifié ; mais maintenant, c’est Dieu lui aussi qui le glorifiera, et il va le glorifier bientôt. Mes petits enfants, ce n’est que pour bien peu de temps que je suis encore avec vous. Vous me chercherez, et ce que j’ai dit aux Juifs : Là, où, moi je vais, vous autres, vous ne sauriez venir, je le dis aussi à vous maintenant. Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres ; de la même façon que je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. C’est à cela que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous vous aimez les uns les autres. » « Seigneur, lui dit Simon Pierre, où vas-tu donc ? » « Là où je vais, répondit Jésus, tu ne saurais m’accompagner pour le moment. Plus tard, tu m’y accompagneras. » « Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi pas maintenant ? Je suis prêt à mourir pour toi. » « Tu es prêt à mourir pour moi ? lui répondit Jésus. En vérité, en vérité, je te le dis, le coq n’aura pas encore chanté, que tu m’auras renié trois fois. Que votre cœur ne se tourmente pas. Vous avez confiance en Dieu : ayez aussi confiance en moi. Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de logements : s’il n’en était pas ainsi, je vous l’aurais dit, moi qui vais justement vous y préparer une place. Et, si je m’en vais vous préparer une place, je pourrai alors revenir et vous prendre avec moi, afin que, là où je suis, vous soyez vous aussi ; et, pour aller où je vais, vous connaissez la voie. « Seigneur, lui dit Thomas, nous ne savons pas où tu vas : comment connaîtrions-nous la voie ? » « C’est moi, lui dit Jésus, qui suis la voie, la vérité et la vie : personne ne va au Père que par moi. Si vous me connaissez, vous devez connaître aussi mon Père. Mais que dis-je ? Vous le connaissez, vous l’avez vu. » « Seigneur, lui dit Philippe, montre-nous le Père et cela nous suffira. » « Voilà si longtemps que je suis avec vous autres, lui répondit Jésus, et tu ne me connais pas, Philippe ? Celui qui m’a vu, a vu le Père ; Comment peux-tu dire : Montre-nous le Père ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Ce que je vous dis, ce n’est pas de moi-même que je le dis. C’est le Père, qui demeure en moi, qui agit. Croyez-moi quand je vous dis que je suis dans le Père et que le Père est en moi ; Sinon, croyez-en au moins mes miracles. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi, les œuvres que je fais, il les fera comme moi, et il en fera de plus étendues encore, car, pour moi, ma mission est finie : je m’en vais à mon Père. Mais tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, c’est moi qui le réaliserai, pour que le Père soit glorifié en son Fils ; et tout ce que vous me demanderez à moi-même en mon nom, c’est moi aussi qui le réaliserai. Si vous m’aimez, vous observerez mes commandements. Quant à moi, je demanderai au Père de vous envoyer encore une autre aide pour rester toujours avec vous, l’Esprit de la vérité, que le monde ne peut accepter, parce qu’il ne le voit pas de ses yeux et qu’il ne connaît que ce qu’il voit, mais vous autres, vous le connaissez, parce qu’il est là à vos côtés, parce qu’il est en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vous trouver. Encore un peu de temps, et ce n’est plus le temps qui me voit ; C’est vous autres qui me voyez, car c’est moi qui suis la vie, et c’est vous autres qui vivrez. Ce jour-là, vous comprendrez que je suis dans mon Père et que vous êtes en moi et que je suis en vous. C’est celui qui maintient mes commandements et qui les observe, qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et moi aussi, je l’aimerai et je me manifesterai moi-même à lui. « Que s’est-il donc passé, Seigneur, lui dit Judas (non l’Iscariote), que cette fois, c’est à nous seulement que tu dois te manifester et non au monde ? » « Si quelqu’un m’aime, lui répondit Jésus, il observera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons le trouver et nous, nous ferons en lui une demeure. C’est celui qui ne m’aime pas qui n’observe pas mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas ma parole, mais la parole du Père qui m’a envoyé. Je vous ai dit tout cela pendant que je demeurais auprès de vous. Mais le soutien que mon Père vous enverra à ma place, l’Esprit Saint qu’il vous enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. Voici le moment venu de vous passer la paix, mais c’est ma paix que je vous donne, et ce n’est pas comme les gens la donnent habituellement que moi je vous la donne : ne vous tourmentez pas, n’ayez pas peur. Vous savez que je vous ai dit : Je m’en vais mais je reviens vous trouver. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de me voir aller retrouver le Père, car le Père est bien plus grand que moi. Je me trouve donc vous avoir maintenant tout dit à l’avance, pour que, quand tout arrivera, vous croyiez en moi. Désormais, je n’ai plus grand-chose à vous dire, car voici que revient le prince de ce monde. Ce n’est pas qu’il ait quelque chose à réclamer en moi ; il faut seulement que le monde sache que j’aime mon Père et que c’est comme mon Père m’a prescrit d’agir que j’agis. Levez-vous ; partons d’ici.

C’est moi qui suis le vrai cep de vigne, et c’est mon Père qui est le vigneron : quand il voit sur moi un sarment qui ne porte aucun fruit, il le retranche ; quant à ceux qui portent des fruits, il les taille pour qu’ils fructifient davantage. C’est ainsi que vous autres, vous avez déjà été émondés, comme je vous l’ai dit : demeurez seulement en moi, et moi je demeurerai en vous ; de même que le sarment ne peut fructifier que s’il demeure rattaché au cep, de même vous ne sauriez, vous non plus, porter de fruits si vous ne demeuriez pas rattachés à moi. C’est donc moi le cep et vous les sarments : celui qui demeure en moi et en qui, par conséquent, je demeure, celui-là porte beaucoup de fruits ; mais, sans moi, vous ne pouvez rien faire. Et si quelques uns ne demeurent pas en moi, ils seront rejetés et se dessècheront comme les sarments retranchés, et on les ramassera pour les jeter au feu et les brûler. Si, au contraire, vous demeurez en moi et mes paroles en vous, tout ce que vous désirerez, demandez-le, et on vous l’accordera. C’est alors que mon Père sera glorifié quand vous porterez beaucoup de fruits et c’est alors que vous serez vraiment mes disciples. De la même façon que mon Père m’a aimé et que je vous ai aimés, demeurez vous aussi dans mon amour ; c’est en observant mes commandements que vous demeurerez dans mon amour, comme c’est en observant les prescriptions de mon Père que moi-même je demeure dans son amour. Je vous ai dit tout cela pour que la joie qui est en moi soit en vous et que votre joie soit pleine. Or voici mon commandement : c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme moi-même je vous ai aimés. Or, il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Et vous autres, vous êtes mes amis quand vous faites ce que je vous prescris. Je ne vous appelle plus des serviteurs, parce que le serviteur n’est pas au courant de ce que fait son maître, mais voilà que je vous appelle des amis, parce que tout ce que m’a dit mon Père, je vous l’ai fait connaître à mon tour. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi : c’est moi qui vous ai choisis pour que vous alliez porter des fruits et que vos fruits demeurent, et pour que tout ce que vous aurez demandé à mon Père en mon nom, il vous l’accorde. Quant à mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres.

Si le monde ne vous aime pas, sachez qu’il m’a haï d’abord avant vous. Si vous apparteniez au monde, le monde vous aimerait, car il aimerait ce qui lui appartient ; mais vous n’appartenez pas au monde : je vous ai choisis et retirés du monde, et voilà pourquoi le monde ne vous aime pas. Rappelez-vous ce que je vous ai dit : Il n’y a pas de serviteur qui soit au-dessus de son maître. S’ils me persécutent, vous aussi, on vous persécutera ; s’ils avaient observé ma parole, ils observeraient aussi la vôtre. Ils feront tout cela contre vous à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui m’a envoyé.  Si je n’étais pas venu leur adresser la parole, ils ne seraient pas coupables, mais je suis venu et leur péché n’a pas d’excuse. Celui qui me hait, hait aussi mon Père. Si je n’avais pas accompli, au milieu d’eux, des œuvres comme personne n’en a jamais fait, ils ne seraient pas coupables. Mais ces œuvres, ils les ont vues, et ils n’en ont pas moins haï et moi et mon Père.  Mais il fallait bien que s’accomplit la parole qui se trouve écrite dans leur « loi » : Ils ont eu sans motif de la haine pour moi. Quand viendra le soutien que je vous enverrai de chez le Père, l’Esprit de la vérité, qui émane du Père, il témoignera en ma faveur ; et vous aussi, vous serez mes témoins, puisque, dès le commencement, vous êtes avec moi.

Je vous ai dit tout cela pour que votre foi ne fléchisse pas : car ils vous excluront de la synagogue ; bien plus, l’heure arrive où ceux qui vous mettront à mort croiront accomplir envers Dieu un acte sacré. Et ils agiront ainsi, parce qu’ils n’ont connu ni le Père, ni moi. Je vous dis toutes ces choses, afin que, quand elles arriveront, vous vous rappeliez que je vous les ai dites.

Je ne vous ai pas dit tout cela dès le début, parce que je demeurais avec vous. Mais maintenant, je m’en retourne vers Celui qui m’a envoyé, et, cette fois, aucun d’entre vous ne me demande plus : Où t’en retournes-tu ? Seulement, parce que je vous ai dit tout cela, votre cœur se trouve rempli de tristesse. Et bien, je vais vous dire la vérité, c’est dans votre intérêt que je m’en retourne : si je ne m’en retourne pas, le Soutien ne viendra pas vous trouver ; si, au contraire, je m’en retourne, je l’enverrai vous trouver. Et quand il sera venu, lui, il fera éclater l’erreur du monde en fait de péché, en fait de justice et en fait de jugement.                                  

 

Publicité
Commentaires
Publicité
Notre Dame Miraculeuse des Roses
Publicité