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Notre Dame Miraculeuse des Roses
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9 septembre 2013

EVANGILE SELON SAINT JEAN

EVANGILE SELON SAINT JEAN - 4 -

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Ce que mon Père m’a donné est plus précieux que tout, et ce n’est pas au Père non plus qu’on pourra le ravir : car le Père et moi, nous ne faisons qu’un. » Là-dessus, les Juifs apportèrent encore une fois des pierres pour le lapider : « Je vous ai fait voir, de la part de mon Père, plus d’un beau miracle, leur dit Jésus. Pour lequel d’entre eux me lapidez-vous ? » « Ce n’est pas pour un de tes beaux miracles que nous voulons te lapider, lui répondirent les Juifs, mais pour un blasphème, et parce que, quand tu n’es qu’un homme, tu te fais Dieu. » « N’est-il pas écrit dans votre Loi : Je l’ai dit, vous êtes des dieux ? Si votre Loi a appelé des dieux ceux à qui s’est adressée la parole de Dieu, et si vous ne pouvez récuser l’Ecriture, comment pouvez-vous dire (maintenant) à celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde : « Tu blasphèmes ! Parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne croyez pas en moi. Mais si je fais ses œuvres, quand bien même vous ne croiriez pas en moi, croyez au moins en ces œuvres, et constatez enfin et rendez-vous compte que le Père est en moi et moi, je suis dans le Père. » Ils cherchèrent donc, encore une fois, à mettre la main sur lui ; mais (une fois encore), il leur échappa. Il retourna au-delà du Jourdain, dans l’endroit où Jean avait d’abord baptisé, et attendit dans ce lieu. Beaucoup vinrent l’y trouver : « Jean, disait-on, n’a fait aucun miracle, mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était la vérité. » Et, dans cet endroit-là, il y eut beaucoup de gens qui crurent en lui.

Il y avait alors un homme qui était malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie, et de sa sœur Marthe. Marie était celle qui oignit le Seigneur avec de l’huile parfumée et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux ; ce malade qui était malade était son frère. Les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, voici que celui que tu aimes est malade. » A ces mots, Jésus dit : « Cette maladie ne conduira pas à la mort, elle va à la gloire de Dieu : c’est par elle que le Fils de Dieu sera glorifié. » Or Jésus aimait Marthe et sa sœur et Lazare. Après qu’il eut appris que Lazare était malade, il demeura encore deux jours dans l’endroit où il se trouvait. Il dit alors à ses disciples : « Retournons en Judée. » « Rabbi, lui dirent les disciples, il n’y a que peu de temps, les Juifs cherchaient à te lapider, et voilà que tu retournes là-bas ? » « N’y a-t-il pas, répondit Jésus, douze heures dans le jour ? Si quelqu’un marche de jour, il ne va pas heurter contre quoi que ce soit, parce qu’il marche à la lumière de ce monde. Si quelqu’un au contraire, marche de nuit, il trébuche à chaque instant, parce qu’il n’a plus de lumière pour le guider. » Ainsi parla t-il ; et, après cela, il leur dit : « Lazare, notre ami, repose ; mais je m’en vais le réveiller. » « Seigneur, lui dirent ses disciples, s’il repose, il est sauvé. » Mais Jésus leur avait parlé de sa mort ; et eux s’imaginèrent que c’était du repos du sommeil qu’il avait voulu parler. C’est alors que Jésus leur dit ouvertement : « Lazare est mort ; et je me réjouis, dans l’intérêt de votre foi, de ne m’être pas trouvé là-bas avec vous. Eh bien, allons le voir. » Thomas, appelé Didyme, dit alors aux autres disciples :    « Allons, nous aussi, mourir avec lui. » Quand Jésus arriva, il y avait déjà quatre jours que Lazare était dans le sépulcre. Or Béthanie n’étant environ qu’à quinze stades de Jérusalem, beaucoup de Juifs (importants) étaient venus offrir à Marthe et à Marie leurs condoléances pour la mort de leur frère. Dès que Marthe eut appris la venue de Jésus, elle courut à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit donc à Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. Mais même maintenant, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, il te l’accordera. » « Ton frère ressuscitera, lui dit Jésus. » « Je sais, lui répondit Marthe, qu’il ressuscitera, lors de la résurrection, le dernier jour. » « C’est moi, lui dit Jésus, qui suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi, quand même il serait mort, vivra. Et quiconque vit en moi et croit en moi ne mourra pas pour toujours, le crois-tu ? » « Oui, Seigneur, lui dit Marthe ; je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui viens en ce monde. » Après avoir dit ces mots, elle alla appeler sa sœur Marie : « Le Maître est là, lui dit-elle en particulier, et il te demande. » A ces mots, Marie se leva en hâte, et alla trouver Jésus. Jésus n’était pas encore entré dans la bourgade, et était toujours dans l’endroit où Marthe l’avait rencontré. En voyant Marie se lever et sortir en toute hâte, les Juifs qui étaient avec elle dans la maison, et lui offraient leurs condoléances, croyant qu’elle retournait au tombeau pour y pleurer, se mirent à la suivre. En arrivant à l’endroit où était Jésus, et dès qu’elle l’aperçut, Marie tomba à ses pieds : « Seigneur, lui dit-elle, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. » En la voyant pleurer elle et aussi les Juifs qui l’avaient accompagnée, Jésus se raidit pour dominer l’émotion et le trouble qui s’emparèrent de lui : «  Où l’avez-vous mis ? dit-il. » « Seigneur, viens voir » lui répondit-on. Alors ses larmes jaillirent : « Voyez comme il l’aimait », se mirent à dire les Juifs. Mais quelques uns d’entre eux ajoutèrent : « Est-ce qu’il ne pouvait pas, lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, empêcher aussi cet homme de mourir ? » Frémissant encore une seconde fois, Jésus entra dans le tombeau. Le corps était dans une espèce de puits, sur l’ouverture duquel était placée une pierre : « Otez la pierre, dit Jésus. » « Seigneur, lui dit Marthe, la sœur du mort, il sent déjà, car voilà quatre jours qu’il est mort. » « Ne t’ai-je pas dit, répondit Jésus, que, si tu croyais, tu verrais la gloire de Dieu ? » On ôta donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce de m’avoir exaucé. Moi, je sais bien que tu m’exauces toujours, mais je parle ici pour les gens qui m’entourent, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’a envoyé. » Et aussitôt, après ces mots, il cria d’une voix formidable : « Lazare, viens ici ! Dehors ! » Et on vit sortir le mort, lié de ses bandelettes aux pieds et aux mains, et le visage enveloppé de son suaire : « Déliez-le, leur dit Jésus, et laissez-le s’en aller. »

Là-dessus, un grand nombre d’entre les Juifs qui étaient venus rendre visite à Marie, en voyant ce que Jésus venait d’accomplir, crurent en lui. D’autres allèrent trouver les Pharisiens et leur rapportèrent ce que venait de faire Jésus. Les Grands Prêtres et les Pharisiens se réunirent immédiatement : « Que faisons-nous, disaient-ils, que faisons-nous en face des nombreux miracles qu’accomplit cet homme ? Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains vont venir nous enlever notre lieu (sacré) et notre peuple. » L’un d’entre eux, Caïphe, qui était le Grand Prêtre de cette année fameuse, leur dit alors : « Vous autres, vous n’y entendez rien, et vous ne calculez pas que votre intérêt est qu’un seul homme meure, pour que le peuple, lui, soit sauvé, et ne périsse pas tout entier. » Ce n’était pas là ce qu’il voulait dire lui-même. Mais étant Grand Prêtre de cette année unique, il prophétisa (sans le savoir) que Jésus devait mourir pour sa nation ; et non seulement pour sauver sa nation, mais aussi pour que les enfants de Dieu dispersés à travers le monde ne forment qu’une seule nation. C’est de ce jour-là qu’ils prirent la résolution de le faire mourir. Dès lors, Jésus s’abstint de circuler en public parmi les Juifs. Il partit pour la contrée qui avoisine le désert, et se rendit dans une bourgade appelée Ephraïm, où il resta avec ses disciples. Or la Pâque des Juifs approchait, et (déjà) beaucoup de gens montaient de la campagne à Jérusalem, pour se purifier avant la Pâque. Ils cherchaient Jésus et dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en dites-vous ? Pensez-vous qu’il ne va pas venir à la fête ? » Les Grands Prêtres et les Pharisiens avaient, en effet, ordonnés à ceux qui sauraient où il était de les avertir afin qu’on pût s’emparer de lui.

Six jours avant la Pâque, Jésus vint donc à Béthanie où était Lazare qu’il avait ressuscité. On lui offrit là un grand repas : Marthe servait et Lazare était l’un des convives. Marie prit une livre d’un parfum de nard authentique et d’une très grande valeur et en oignit les pieds de Jésus qu’elle essuya ensuite avec ses cheveux, et la maison se remplie du parfum de l’onguent. Judas Iscariote, l’un des Douze, qui allait livrer Jésus, dit alors : « Pourquoi n’avoir pas vendu ce parfum pour cent deniers qu’on aurait donnés aux pauvres ? » S’il parla ainsi, ce n’est pas qu’il se souciât des pauvres, mais c’est qu’il était voleur et que, détenant la bourse, il dérobait ce qu’on y mettait : « Laisse-la tranquille, lui dit Jésus : elle avait gardé cet onguent pour le jour de mon ensevelissement. Des pauvres, vous en avez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’avez pas toujours. » Un grand nombre de gens du pays, sachant que Jésus était là, vinrent en foule non seulement pour le voir, mais encore pour voir Lazare qu’il avait ressuscité. Quant aux Grands Prêtres, ils décidèrent de tuer aussi Lazare, constatant que beaucoup de Juifs, à la suite de sa résurrection, se mettaient à les abandonner et à croire en Jésus. C’est le lendemain que la foule énorme qui était venue à la fête, apprenant que Jésus entrait à Jérusalem, prit des rameaux des palmiers et sortit à sa rencontre en criant : « Hosanna ! Que soit béni celui qui vient au nom du Seigneur ! Que soit béni celui qui est aussi le roi d’Israël ! » Et Jésus, ayant trouvé un ânon, s’assit dessus, suivant qu’il est écrit : « Sois sans crainte, fille de Sion : Voici venir ton roi assis sur un petit ânon. » Ses disciples ne virent pas sur le moment l’accomplissement de cette prophétie, mais lorsque Jésus eut été glorifié, ils comprirent qu’il n’avait fait que ce qui avait été écrit. C’étaient donc les gens qui avaient entendu Jésus ordonner à Lazare de sortir de son tombeau et qui avaient vu le mort ressusciter, qui maintenant lui rendaient témoignage ; et, si la foule se portait à sa rencontre, c’était parce qu’elle avait appris qu’il était l’auteur de ce prodige. Voilà pourquoi les Pharisiens se dirent les uns aux autres : « Vous voyez qu’on n’a rien fait : voilà que tout le monde le suit. »

Parmi ceux qui étaient montés adorer pendant la Pâque, il y avait quelques Hellènes. Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaida de Galilée, et lui dirent : « Seigneur, nous voudrions voir Jésus. » Philippe va consulter André. Et tous les deux vont transmettre la demande à Jésus : « L’heure est venue, leur répondit Jésus, où le Fils de l’homme va être glorifié. En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de froment qui tombe dans la terre ne meurt pas, il ne produit rien ; s’il meurt, il produit cent pour un. Celui qui aime sa vie (temporelle) avant tout, perd (son âme) ; et celui qui est prêt à sacrifier sa vie temporelle, gagne pour son âme la vie éternelle. Si quelqu’un veut être mon serviteur, qu’il me suive, et, là où je suis, là aussi sera mon serviteur ; si quelqu’un est mon serviteur, mon Père saura l’honorer. Maintenant, mon âme est dans l’angoisse. Que dois-je dire ? Père, que vous me sauviez de cette heure ? Mais c’est pour cette heure que je suis venu. Père, glorifie ton nom. » Et une voix répondit du ciel : « Et je l’ai glorifié, et je le glorifierais encore. » En l’entendant, la foule qui était là se mit à dire que venait d’éclater un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui vient de lui parler. » « Ce n’est pas pour moi, leur dit Jésus, que cette voix s’est fait entendre, mais pour vous. C’est maintenant qu’a lieu le jugement de ce monde ; c’est maintenant que le prince de ce monde va être mis à la porte. Quant à moi, quand j’aurais été dressé au-dessus du sol, j’attirerai tout le monde à moi. » Par ces mots, il indiquait de quelle mort il allait mourir. « L’Ecriture, dit la foule, nous apprend que le règne du Christ doit durer éternellement. Comment, dès lors, peux-tu dire, toi, que le Fils de l’homme doit être dressé en l’air ? De quel Fils de l’homme veux-tu donc parler ? » « Ce n’est plus, leur dit Jésus, que pour un temps bien court que vous avez encore auprès de vous la lumière. Marchez donc pendant que vous avez la lumière, pour ne pas vous laisser prendre par les ténèbres, car celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va ; pendant que vous avez la lumière, profitez de la lumière, afin d’être des fils de lumière. » Après voir parlé à la foule (des Juifs), Jésus s’éloigna d’eux et se déroba à leurs yeux. Malgré tant de miracles qu’il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en lui. Ainsi s’accomplissait la parole du Prophète Isaïe : « Seigneur, qui a ajouté foi à ce que nous avons entendu ? Et qui a compris la puissance du bras du Seigneur ? » Et Isaïe a dit également pourquoi ils ne pouvaient pas croire : « Il leur a laissé leurs yeux fermés et leur cœur endurci, Afin qu’ils ne voient point et ne se laissent point toucher, Qu’ils ne se convertissent point et que je ne les guérisse pas. » Voilà les paroles que dit Isaïe quand il contempla la gloire de Jésus  et qu’il parla à son sujet. Cependant, même parmi les Chefs du peuple, il y en eut beaucoup à croire en lui ; mais, par crainte des Pharisiens, ils ne voulaient pas le manifester, de peur de se faire exclure de la synagogue : ils préférèrent le suffrage des hommes au suffrage de Dieu. Quant à Jésus, c’est bien haut qu’il proclama : « Celui qui croit en moi ne croit pas seulement en moi, mais en Celui-là même qui m’a envoyé ; et celui qui me voit, voit Celui qui m’a envoyé. C’est moi, la lumière, qui suis venu en ce monde, afin que tous ceux qui croient en moi ne demeurent pas dans les ténèbres. Et s’il y en a à ne pas prêter l’oreille à ma parole et à ne pas la garder dans leur cœur, ce n’est pas moi qui les condamne (car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver) ; ceux qui me rejettent et ne retiennent pas ma parole dans leur cœur, ont déjà quelqu’un qui les juge : la parole même que je leur ai adressée, c’est elle qui les condamnera au dernier jour. Car ce n’est pas de moi-même que j’ai pris la parole, mais c’est Celui qui m’a envoyé, c’est le Père lui-même qui m’a donné ses ordres et qui m’a indiqué ce que j’avais à dire et ce que j’avais à proclamer.  Et je sais bien que ces ordres, c’est, pour vous, la condition de la vie éternelle. Ce que je vous dis donc, c’est comme mon Père m’a prescrit de le faire, que je vous le dis. »

On arrivait à la fête de la Pâque ; Jésus, qui savait que l’heure était venue pour lui de quitter ce monde et d’aller rejoindre son Père, après avoir jusque-là tant aimé les siens, les siens qui étaient en ce monde, les aima jusqu’à la consommation suprême. Ils étaient à table ; et déjà le diable avait décidé Judas, fils de Simon, l’Iscariote, à livrer son maître. Jésus, sachant bien pourtant que son Père lui avait tout remis entre les mains, et qu’il était sorti de Dieu et qu’il retournait à Dieu, se leva de table, quitta ses vêtements, prit un grand linge dont il se ceignit puis versa de l’eau dans une cuvette et se mit en devoir de laver les pieds de ses disciples et de les essuyer avec le linge dont il était ceint. Il s’approche de Simon Pierre : « Seigneur, s’écrie celui-ci, c’est toi, qui à moi, laves les pieds ? » « Oui, lui répondit jésus, ce que, moi, je fais, toi, tu ne le comprends pas pour le moment ; mais tu le comprendras plus tard. » « Jamais, dit Pierre, je ne te laisserais me laver les pieds. » «  Si tu ne veux pas que je te lave les pieds, lui répondit Jésus, c’est donc que tu n’es pas avec moi ? » « Si, Seigneur, dit Pierre, mais alors lave-moi non seulement les pieds mais encore les mains et la tête. » « Celui qui a pris son bain, répondit Jésus, n’a pas besoin de se laver : tout son corps est propre. Vous autres, aussi, vous êtes propres ; … eh bien, non, pas tous… » Car il savait qu’il y en avait un qui le trahissait : voilà pourquoi il dit : Non, pas tous. Quand il eut fini de leur laver les pieds, qu’il eut repris ses vêtements et se fut remis à table, il ajouta : « Comprenez-vous ce que je viens de vous faire ? Vous autres, vous m’appelez le Maître et le Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc moi, le Maître et le Seigneur, je vous ai lavés les pieds, à vous, c’est que, vous autres aussi, vous devez laver les pieds les uns des autres : je vous ai donné l’exemple, afin que vous fassiez les uns pour les autres, ce que j’ai fait pour vous. En vérité, en vérité, je vous le dis, il n’y a pas de serviteur qui soit plus grand que son maître, ni de messager qui soit plus grand que celui qui l’a envoyé. Si vous m’avez compris, heureux serez-vous toutes les fois que vous ferez ce que je viens de vous dire. Ce n’est pas de vous tous que je parle ici. Je sais bien quels ils sont, ceux que j’ai choisis. Mais il fallait que s’accomplît ce passage de l’Ecriture : C’est celui-là même qui partageait mon pain qui m’a donné un coup de pied. Je vous le dis dès maintenant et avant que cela n’arrive, afin que, lorsque cela sera arrivé, vous croyiez que c’est moi qui suis. En vérité, en vérité, je vous le dis, quand on recevra ceux que j’aurais envoyés, c’est moi que l’on recevra, et, quand on me recevra, c’est Celui qui m’a envoyé qu’on recevra. » A ces mots, Jésus, ne pouvant maîtriser son émotion, se prit à réaffirmer : « En vérité, en vérité, je vous le dis, c’est l’un d’entre vous qui me trahira. » Les disciples se mirent à se regarder les uns les autres, se demandant duquel d’entre eux il voulait parler.

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