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Notre Dame Miraculeuse des Roses
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25 septembre 2013

NOUS SOMMES PEU DE CHOSE

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La tentation nous est nécessaire pour nous faire sentir que nous ne sommes rien de nous-mêmes. Saint Augustin nous dit que nous devons autant remercier le bon Dieu des péchés dont il nous a préservés que de ceux qu’il a eu la charité de nous pardonner. Si nous avons le malheur de tomber si souvent dans les pièges du démon, c’est que nous nous refions trop sur nos résolutions et sur nos promesses, pas assez sur le bon Dieu. Cela est très véritable. Lorsque rien ne nous chagrine, que tout va selon nos désirs, nous osons croire que rien ne pourra nous faire tomber. Nous oublions notre néant et notre pauvre faiblesse. Nous faisons les plus belles protestations que nous sommes prêts à mourir plutôt que de nous laisser vaincre. Nous en voyons un bel exemple dans Saint Pierre, qui disait au bon Dieu :

« Quand même tous les autres vous renieraient, pour moi, je ne le ferais jamais. »

Hélas ! Le bon Dieu, pour lui montrer combien l’homme livré à lui-même est peu de chose, ne se servit pas des rois, ni des princes, ni des armes ; mais de la seule voix d’une servante, qui paraissait même lui parler d’une manière fort indifférente. Tout à l’heure, il était prêt à mourir pour lui, et maintenant il assure qu’il ne le connaît pas, qu’il ne sait pas de qui on veut lui parler. Pour mieux les assurer qu’il ne le connaissait pas, il en fait le serment. Mon Dieu, de quoi nous sommes capables livrés à nous-mêmes ! Il y en a qui, à leur langage, semblent porter envie aux saints qui ont fait de grandes pénitences. Ils croient qu’ils en pourraient bien faire autant. En lisant la vie de quelques martyrs, nous serions, disons-nous, prêts à tout souffrir cela pour le bon Dieu. Ce moment est bientôt passé, disons-nous, pour une éternité de récompense. Mais que fait le bon Dieu pour un peu nous apprendre à nous connaître, ou plutôt, que nous ne sommes rien, le voici : il permet au démon de s’approcher un peu plus près de nous. Ecoutez ce chrétien qui tout à l’heure, portait envie aux solitaires qui ne vivent que de racines et d’herbes, qui prenait la grande résolution de traiter si durement son corps… Hélas ! Un petit mal de tête, une piqûre d’épingle le fait plaindre aussi gros qu’il est. Il se tourmente, il crie. Tout à l’heure, il aurait voulu faire toutes les pénitences des anachorètes, et un rien le désespère. Voyez cet autre, qui semble vouloir donner volontiers toute sa vie pour le bon Dieu, que tous les tourments ne sont pas capables d’arrêter : une petite médisance, une calomnie, même un air un peu froid, une petite injustice qu’on lui a faite, un bienfait payé d’ingratitude fait de suite naître dans son âme des sentiments de haine, de vengeance, d’aversion, au point de ne vouloir plus voir son prochain ou du moins, d’une manière froide, avec un air qui montre bien ce qui se passe dans son cœur ; et combien de fois en s’éveillant c’est sa première pensée, qui va jusqu’à lui empêcher de dormir. Hélas ! Mes frères, que nous sommes peu de chose et que nous devons peu compter sur toutes nos belles résolutions !

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25 septembre 2013

NOUS SOMMES TENTES

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Mais, hélas ! Si nous ne sentons pas nous-mêmes que dans presque toutes nos actions, nous sommes tentés, tantôt par l’orgueil, la vanité, la bonne opinion que nous pensons que l’on aura de nous, tantôt par la jalousie, la haine, la vengeance. D’autres fois, le démon ne vient-il pas nous représenter  les images les plus sales et les plus impures. Voyez dans nos prières, il emporte notre esprit de part et d’autre. Ne vous semble-t-il pas même que nous sommes dans un état… lorsque nous sommes en la sainte présence de Dieu ? Et, bien plus, vous ne trouverez pas un saint qui n’ait pas été tenté depuis Adam, les uns d’une manière, les autres d’une autre, et les plus grands saints ce sont ceux qui l’ont été le plus. Si notre Seigneur a été tenté, c’est pour nous montrer que nous devions l’être aussi. Il faut donc absolument nous y attendre.  Si vous me demandez ce qui est la cause de nos tentations, je vous dirai que c’est la beauté et la valeur de notre âme que le démon estime et aime tant, qu’il consentirait à souffrir deux enfers s’il le fallait, et si par là, il pouvait entraîner notre âme en enfer.

Nous ne devons jamais cesser de veiller sur nous-mêmes, crainte que le démon ne nous trompe dans le moment que nous ne nous y attendrons pas. Saint François nous dit que le bon Dieu lui fit voir, un jour, la lumière dont le démon tentait ses religieux, surtout contre la pureté. Il lui fit voir une troupe de démons qui ne faisaient autre chose que de tirer des flèches contre ses religieux, les unes retournaient  avec violence contre les démons mêmes, qui les avaient tirées. Alors, ils s’enfuyaient en poussant des hurlements effroyables. Les autres retombaient contre qui elles étaient tirées, tombaient à leurs pieds sans leur faire aucun mal. Les autres entraient jusqu’au bout du fer, et enfin les perçaient de part en part. Il faut, pour les chasser, nous servir, comme nous dit Saint Antoine, des mêmes armes : Quand il nous tente d’orgueil, il faut vite nous humilier et nous abaisser devant Dieu. S’il veut nous tenter contre la sainte vertu de pureté, il faut tâcher de mortifier nos corps et tous nos sens et être encore plus vigilants sur nous-mêmes. S’il veut nous tenter par le dégoût dans nos prières, il faut en faire encore davantage, avec plus d’attention, et plus le démon nous dira de les laisser, plus nous devons en augmenter le nombre.

Les tentations les plus à craindre sont celles que nous ne connaissons pas. Saint Grégoire nous dit qu’il y avait un religieux qui, pendant quelque temps, avait été un bon religieux. Il conçut un grand désir de sortir du monastère et de retourner dans le monde, disant que le bon Dieu ne le voulait pas dans ce monastère. Son supérieur lui dit :

« Mon ami, c’est le démon qui est fâché que vous puissiez sauver votre âme, combattez-le. »

Mais non, l’autre crut toujours que cela était. Le saint lui donna la permission de s’en aller. Mais en sortant du monastère, le saint se mit à genoux pour demander au bon Dieu qu’il fît connaître à ce pauvre religieux que ce n’était que le démon qui voulait le perdre. A peine eut-il mis le pied sur le seuil de la porte pour sortir, qu’il vit un gros dragon qui lui tomba dessus.

« Oh ! Mes frères, s’écria-t-il, à mon secours, voilà un dragon qui va me dévorer. »

En effet, les religieux qui étaient accourus à ce bruit, trouvèrent ce pauvre religieux étendu par terre, à demi-mort. Ils l’emportèrent dans le monastère et celui-ci reconnut véritablement que c’était  le démon qui voulait le tenter et qui mourait de rage de ce que son supérieur avait prié pour lui et qu’il l’avait empêché de l’avoir. Hélas ! Mes frères, que nous devons craindre de ne pas connaître nos tentations ! Et nous ne les connaîtrons jamais, si nous ne le demandons au bon Dieu.

25 septembre 2013

MAIS IL VOUS AIDERA

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Oui, mes frères, dans tout ce que nous voyons, dans tout ce que nous entendons, dans tout ce que nous disons et faisons, nous nous sentons portés au mal. Si nous sommes à table, c’est la sensualité, la gourmandise et l’intempérance. Si nous prenons quelques moments de récréation, c’est la légèreté et les entretiens inutiles. Si nous travaillons, c’est la plupart du temps l’intérêt, l’avarice ou l’envie qui nous conduit, ou même la vanité. Si nous prions, c’est la négligence, les distractions, le dégoût et l’ennui. Si nous sommes dans quelque peine ou quelque affliction, ce sont les plaintes et les murmures. Si nous sommes dans la prospérité, c’est l’orgueil, l’amour-propre et le mépris du prochain. Les louanges nous enflent le cœur. Les injures nous portent à la colère. Eh bien ! Mes frères, voilà ce qui a fait trembler les plus grands saints, voilà ce qui a peuplé les déserts de tant de solitaires, voilà quels sont les motifs de tant de larmes, de tant de prières, de tant de pénitences. Il est vrai que les saints qui étaient cachés dans les forêts n’étaient pas exempts de tentations : au moins, ils étaient éloignés de tant de mauvais exemples dont nous sommes environnés continuellement et qui perdent tant d’âmes. Cependant, mes frères, nous voyons dans leur vie qu’ils veillaient, qu’ils priaient et tremblaient sans cesse ; tandis que nous, pauvres aveugles, nous sommes tranquilles au milieu de tant de dangers de nous perdre ! Hélas ! Mes frères, une partie ne connaît pas même ce que c’est d’être tenté parce que nous ne résistons presque jamais, du moins bien rarement. Hélas ! Mes frères, d’après cela, qui de nous échappera à tous ces dangers ? Qui de nous sera sauvé ? Non, mes frères, une personne qui voudrait réfléchir à tout cela ne pourrait plus vivre tant elle serait effrayée ! Cependant, mes frères, ce qui doit nous consoler et nous rassurer, c’est que nous avons affaire à un bon père, qui ne permettra jamais que nos combats soient au-dessus de nos forces et que chaque fois que nous aurons recours à lui, il nous aidera à combattre et à vaincre.

 

25 septembre 2013

VOUS N’EN ETES PLUS MAITRES

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N’est-ce pas que vous vous plaignez chaque jour de vos enfants ? Que vous ne pouvez-vous plus en être maîtres ? Cela est bien vrai. Vous avez peut-être oublié le jour où vous avez dit à votre garçon ou à votre fille :

« Si tu veux aller à la foire de Montmerle, ou bien à la vogue, chez le cabaretier, tu peux bien y aller. Tu reviendras de bonne heure. » Votre fille vous a dit que ce serait bien comme vous vouliez. « Va seulement, tu ne sors jamais, il faut bien que tu aies un moment de plaisir. » Vous ne direz pas que non. Mais plus tard, vous n’aurez besoin ni de la solliciter, ni même de lui donner la permission. Alors, vous vous tourmenterez de ce qu’elle part sans vous le dire. Regardez en arrière, ma mère, et vous vous rappellerez que vous lui aviez donné la permission une fois pour toutes. Vous voulez qu’elle fasse des connaissances pour s’établir. En effet, à force de courir, elle fera des connaissances… N’est-ce pas ma mère ? Laisse dire Monsieur le Curé, pars toujours, sois sage, reviens de bonne heure et sois tranquille. Ceci es très bien, ma mère, mais écoutez.

Un jour, je me trouvai de passer auprès d’un gros feu. Je pris  une poignée de paille bien sèche, je la jetai dedans en lui disant de ne pas brûler. Ceux qui furent témoins de cela, me dirent en se moquant de moi : « Vous avez beau lui dire de ne pas brûler, cela n’empêchera pas qu’elle ne brûle. » « Et comment, leur ai-je répondu, puisque je lui dis de ne pas brûler ? » « Qu’en pensez-vous, ma mère ? Vous y reconnaissez-vous ? N’est-ce pas là votre conduite ?... »

Dites-moi, ma mère, si vous aviez quelques sentiments de religion et d’amitié pour vos enfants, ne devriez-vous pas travailler de tout votre pouvoir à leur faire éviter le mal que vous avez fait vous-même, lorsque vous étiez dans le même cas que votre fille ? Parlons plus clairement. Vous n’êtes pas assez contente d’être malheureuse vous-même, vous voulez encore que vos enfants le soient aussi. Et vous, ma fille, vous êtes malheureuse dans votre ménage ? J’en suis bien fâché, j’en ai bien du chagrin ; mais j’en suis moins étonné que si vous me disiez que vous êtes heureuse, après les dispositions apportées à vous marier.

Oui, mes frères, la corruption est montée aujourd’hui à un si haut degré parmi les jeunes gens, qu’il serait presque aussi impossible d’en trouver qui reçoivent  saintement ce sacrement qu’il est impossible de voir monter un damné dans le ciel.

« Mais, me direz-vous, il y en a bien encore quelques-uns. »

Hélas ! Mon ami, où sont-ils ?... » Ah ! Bien oui, une mère ou un père ne font point de difficulté de laisser une fille avec un jeune homme trois ou quatre heures le soir, ou bien pendant les vêpres.

« Mais, me direz-vous, ils sont sages. »

Oui, sans doute, ils sont sages. La charité doit nous le faire croire. Mais, dites-moi, ma mère, étiez-vous bien sage lorsque vous étiez dans le même cas que votre fille ?

Hélas ! Aujourd’hui, un jeune homme ou une jeune fille veulent s’établir, il faut absolument qu’ils abandonnent le bon Dieu… Non, n’entrons pas dans ce détail, nous y reviendrons une autre fois… Ce que je vous ai dit aujourd’hui n’est qu’un petit aperçu… Revenez dimanche, pères et mères, faites garder la maison à vos enfants, et nous irons plus loin sans pouvoir tout vous faire connaître…

Hélas ! Et vous, pauvres enfants !... Etant votre père spirituel, voici le conseil que j’ai à vous donner. Quand vous voyez vos parents qui manquent les offices, qui travaillent le dimanche, qui font gras les jours défendus, qui ne fréquentent plus les sacrements, qui ne s’instruisent pas : faites tout le contraire, afin que vos bons exemples les sauvent d’eux-mêmes, et si vous aviez ce bonheur, vous auriez tout gagné. C’est ce que je vous souhaite.

25 septembre 2013

VOUS VOULEZ QU’ILS FASSENT DES CONNAISSANCES

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Vous leur parlez du monde. Une mère commencera à dire à sa fille qu’une telle s’est mariée avec un tel, qu’elle a bien trouvé un bon parti, qu’il faudrait bien qu’elle ait le même bonheur. Cette mère n’aura que sa fille en tête, c’est-à-dire qu’elle fera tout ce qu’elle pourra pour la faire briller aux yeux du monde… Elle la chargera de vanités, peut-être même jusqu’à faire des dettes. Elle lui apprendra à marcher bien droit, en lui disant qu’elle marche toute courbée, qu’on ne sait à quoi elle ressemble. Cela vous étonne, qu’il y ait des mères si aveugles ? Hélas ! Que le nombre est grand de ces pauvres aveugles qui cherchent la perte de leurs filles ! Une autre fois, les voyant sortir le matin, elles sont plus empressées à vite regarder si elles ont leur bonnet bien droit, le visage et les mains bien propres, que de leur demander si elles ont donné leur cœur au bon Dieu, si elles ont fait leur prière et offert leur journée. De tout cela, elles n’en parlent pas. Une autre fois, elles diront qu’il ne faut pas paraître sauvage, qu’il faut faire bonne grâce à tout le monde, qu’il faut penser à faire des connaissances pour s’établir. Combien de mères disent à leurs enfants :

« Si tu es bien gentille ou si tu fais bien cela, je te laisserai aller à la foire de Montmerle, ou à la vogue ».

C’est-à-dire, si tu fais bien toujours ce que je voudrai, je te traînerai en enfer. O mon Dieu, est-ce bien le langage de parents chrétiens, qui devraient prier jour et nuit pour leurs pauvres enfants ?... Ce qu’il y a encore de plus triste, c’est qu’il y a des enfants qui ne sont nullement portés à sortir. Les parents sont à les prier, à les solliciter, en leur disant :

« Tu restes toujours là. Tu ne trouveras pas à t’établir. L’on ne te saura pas au monde. »

Vous voulez, ma mère, que votre fille fasse des connaissances ? Ne vous inquiétez pas tant, elle en fera bien ! Sans que vous vous tourmentiez si fort. Attendez encore quelque temps, et vous verrez bien qu’elle les a faites…

Vous l’avez poussée la première ; mais ce n’est pas vous qui l’en retirerez. Vous pleurerez peut-être, mais de quoi serviront vos larmes ? De rien…

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25 septembre 2013

ILS CHASSENT LE SAINT ESPRIT

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Voyez ces pères et mères qui ne cessent de vomir ces péchés pendant toute la journée à leurs enfants, sous prétexte de les amuser et d’en avoir la paix ! Hélas ! Ces pauvres misérables ne voient pas qu’ils attirent la malédiction sur leurs pauvres enfants, et qu’ils chassent le Saint Esprit de leur cœur en leur donnant aussi l’habitude de mentir.

« Mais, me diront ces pères et mères, qui n’ont jamais connu leur devoir, c’est pour les faire rester tranquilles. Ils nous sont toujours après, cela ne porte de perte à personne. »

Cela ne porte de perte à personne ? Mon ami, ne comptez-vous pour rien d’éloigner de vous le Saint Esprit, de diminuer en vous la source des grâces pour votre salut ? Ne comptez-vous pour rien d’attirer la malédiction du ciel sur vos pauvres enfants ? Ne comptez-vous pour rien de prendre Jésus Christ lui-même et de le conduire jusqu’au Calvaire ? Mon Dieu ! Que nous connaissons peu le ravage que le péché fait dans celui qui a le malheur de le commettre !

25 septembre 2013

IL FAUT LE DIRE

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Vous ne devez pas faire coucher vos servantes ou vos filles dans les appartements ou vos domestiques vont chercher, le matin, vos raves et vos pommes de terre. Il faut le dire à la honte des pères et des mères : de pauvres enfants, des servantes auront la confusion de se lever, de s’habiller devant des gens qui n’ont pas plus de religion que s’ils n’avaient jamais entendu parler du vrai Dieu. Souvent, les lits de ces pauvres enfants n’auront point de rideau.

« Mais, me direz-vous, s’il fallait tout ce que vous dites, il y aurait bien de l’ouvrage. »

Mon ami, c’est l’ouvrage que vous devez faire, et si vous ne le faites pas, vous en serez jugé et puni : voilà…  Je sais bien que vous ne ferez rien ou presque rien de ce que je viens de vous enseigner. Mais n’importe, je vous dirai toujours ce que je dois vous dire. Ensuite, tout le mal sera pour vous et non pour moi… Quand le bon Dieu vous jugera, vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas ce qu’il fallait faire ; je vous rappellerai ce que je vous dis aujourd’hui.

25 septembre 2013

VOUS REPONDREZ DE LEURS AMES

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« Mais, me direz-vous, nous ne pouvons pas toujours les suivre. Il y aurait bien de quoi faire. »

« Pour cela, mes frères, je ne vous en dis rien. Mis tout ce que je sais, c’est que vous répondrez de leurs âmes comme de la vôtre même. »

« Mais nous faisons bien ce que nous pouvons. »                                                 

« Je ne sais si vous faites ce que vous pouvez. Mais ce que je sais, c’est que si vos enfants se damnent chez vous, vous le serez aussi. Voilà ce que je sais et rien autre. Vous aurez beau dire que non, que je vais trop loin. Vous en conviendrez, si vous n’avez pas entièrement perdu la foi. Cela seul suffirait à vous jeter dans un désespoir dont vous ne pourriez sortir. Mais je sais bien que vous ne ferez pas un pas de plus pour mieux vous acquitter de vos devoirs envers vos enfants. Vous ne vous inquiétez pas de tout cela, et vous avez presque raison, parce que vous aurez le temps de vous tourmenter pendant toute l’éternité. Passons plus loin. »

25 septembre 2013

LES DEVOIRS DES PARENTS

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Je dis que vous devez encore surveiller vos enfants lorsque vous les envoyez aux champs. Alors, éloignés de vous, ils se livrent à tout ce que le démon peut leur inspirer. Si j’osais, je vous dirais qu’ils font toutes sortes de malhonnêtetés, qu’ils passent des moitiés de jour à faire des abominations. Je sais bien que la plupart ne connaissent pas le mal qu’ils font. Mais attendez qu’ils aient la connaissance. Le démon ne manquera pas de les faire ressouvenir de ce qu’ils ont fait dans ce moment, pour leur faire commettre le péché ou de semblables choses. Savez-vous, mes frères, ce que votre négligence ou votre ignorance produit ? Le voici. Retenez-le bien. Une bonne partie des enfants que vous envoyez dans les champs font des sacrilèges pour leur première communion. Ils ont contracté des habitudes honteuses, ou ils n’osent pas le dire, ou ils ne se sont pas corrigés. Ensuite, si un prêtre qui ne veut pas les damner les refuse, on lui fera des reproches, en disant :

« C’est parce que c’est le mien… »

Allez, misérables, veillez un peu mieux sur vos enfants, et ils ne seront pas refusés. Oui, je dirai que la plus grande partie de vos enfants ont commencé leur réprobation dans le temps où ils allaient aux champs.

25 septembre 2013

LES DEVOIRS DE LA MERE

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Il ne faut pas faire coucher vos enfants ave vous avant qu’ils aient deux ans. Si vous le faites, vous commettez un péché. Si l’Eglise a fait cette loi, ce n’est pas sans raison. Vous êtes obligés de l’observer.

« Mais, me direz-vous, parfois il fait bien froid, ou l’on est bien las. »

Tout cela, mes frères, n’est pas une raison qui puisse vous excuser aux yeux de Dieu. D’ailleurs, quand vous vous êtes mariés, vous saviez bien que vous seriez obligés de remplir les charges et les obligations qui sont attachées à cet état. Oui, mes frères, il y a des pères et des mères si peu instruits de leur religion ou si peu soucieux de leurs devoirs, qu’ils feront coucher avec eux des enfants de quinze à dix-huit ans, et même souvent des frères et des sœurs ensemble. O mon Dieu ! Dans quel état d’ignorance sont ces pauvres pères et mères !

« Mais, me direz-vous, nous n’avons point de lit. »

Vous n’avez point de lit ? Mais il vaut mieux les faire coucher sur une chaise ou chez votre voisin. O mon Dieu ! Que de parents et d’enfants damnés !

Mais je reviens à mon sujet en vous disant que toutes les fois que vous faites coucher vos enfants avec vous, avant qu’ils aient deux ans, vous offensez le bon Dieu ! Hélas ! Combien de pauvres enfants la mère trouve étouffés le matin, et combien de mères sont présentes auquel ce malheur est arrivé ! Et, quand même le bon Dieu vous en aurait préservés, vous n’êtes pas moins coupables que si, chaque fois que vos enfants ont couché avec vous, vous les aviez trouvé étouffés le matin. Vous ne voulez pas en convenir, c’est-à-dire que vous ne vous en corrigez pas. Attendons le jugement, et vous serez forcés de reconnaître ce que vous ne voulez pas reconnaître aujourd’hui.

Il y a des mères qui ont si peu de religion, ou si vous voulez sont si ignorantes que pour montrer à une voisine la santé de leurs enfants, elles les montrent à nu. D’autres, pour les langer, les laissent longtemps découverts devant tout le monde. Eh bien, même en l’absence de toute personne, vous ne devriez pas le faire. Est-ce que vous ne devez pas respecter la présence de leurs anges gardiens ? Il en est de même lorsque vous les allaitez. Est-ce qu’une mère chrétienne doit rester les seins découverts ? Et quoi que bien couverte, ne doit-elle pas se tourner du côté où il n’y a personne ? D’autres, sous prétexte qu’elles sont nourrices, ne sont toujours qu’à moitié couvertes. Quelle abomination ! N’y-a-t-il pas même de quoi faire rougir les païens ? L’on est obligé, pour ne pas s’exposer à des regards mauvais, de fuir leur compagnie.

« Mais, me direz-vous, quoiqu’il y ait du monde, il faut bien allaiter nos enfants, et les langer quand ils pleurent ! »

Et moi je vous dirai que quand ils pleurent, vous devez faire tout ce que vous pourrez pour les apaiser, mais il vaut beaucoup mieux les laisser un peu pleurer que d’offenser le bon Dieu. Hélas ! Combien de mères sont cause de mauvais regards, de mauvaises pensées, d’attouchements déshonnêtes ! Dites-moi, sont-ce là des mères chrétiennes qui devraient être si réservées ? O mon Dieu ! A quel jugement doivent-elles s’attendre ? D’autres sont si cruelles qu’elles laissent leurs enfants en été courir toute la matinée à moitié couvert. Dites-moi, misérables, ne seriez-vous pas mieux à votre place parmi les bêtes sauvages ? Où est donc votre religion et le souci de vos devoirs ? Hélas ! Pour de la religion, vous n’en avez point. Et vos devoirs, les avez-vous déjà connus ? Vous en donnez la preuve chaque jour. Ah ! Pauvres enfants, que vous êtes malheureux d’appartenir à de tels parents !

 

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