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Notre Dame Miraculeuse des Roses
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25 mars 2012

CINQUIEME MYSTERE GLORIEUX: LE COURONNEMENT DE MARIE

LE COURONNEMENT DE MARIE

(Tiré du 10ème Volume de

« L’Evangile tel qu’il m’a été révélé)

 

014

Marie dit :

« Mon humilité ne pouvait me permettre de penser qu’il m’était réservé tant de gloire au Ciel. Il y avait dans ma pensée la quasi certitude que ma chair humaine, sanctifiée pour avoir porté Dieu, n’aurait pas connu la corruption, puisque Dieu est Vie et quand Il sature et emplit de Lui-même une créature, son action est comme les aromates qui préservent de la corruption de la mort.

Moi, non seulement j’étais restée Immaculée, non seulement j’avais été unie à Dieu par un chaste et fécond embrassement, mais je m’étais saturée, jusque dans mes plus secrètes profondeurs, des émanations de la Divinité cachée dans mon sein et occupée à se voiler de chair mortelle. Mais que la bonté de l’Eternel aurait réservé à sa servante la joie de nouveau sentir sur mes membres le contact de la main de mon Fils, son embrassement, son baiser et d’entendre de nouveau sa voix de mes oreilles, de voir de mes yeux son visage, je ne pensais pas que cela me serait accordé et je ne le désirais pas. Il m’aurait suffi que ces béatitudes soient accordées à mon esprit et de cela aurait déjà été empli de félicité mon moi.

Mais, c’est pour témoigner de sa première pensée créatrice en ce qui concerne l’homme destiné par Lui, Créateur, à vivre en passant sans mourir du Paradis terrestre au céleste, dans le Royaume Eternel, que Dieu m’a voulue, moi, Immaculée, au Ciel en âme et en corps sitôt finie ma vie terrestre.

Moi, je suis le témoignage de ce que Dieu avait pensé et voulu pour l’homme : une vie innocente et ignorant les fautes, un tranquille passage de cette vie à la Vie éternelle. Comme quelqu’un qui franchit le seuil d’une maison pour entrer dans un palais, l’homme, avec son être complet, fait d’un corps matériel et d’une âme spirituelle, serait passé de la terre au Ciel, en augmentant la perfection de son moi que lui a donnée Dieu, de la perfection complète à la fois de la chair et de l’esprit qui était, dans la pensée Divine, destinée à toute créature qui serait restée fidèle à Dieu et à la Grâce. Cette perfection, l’homme l’aurait atteinte dans la pleine lumière qui existe aux Cieux et les remplit, venant de Dieu, Soleil éternel qui les illumine.

Devant les Patriarches, les Prophètes et les Saints, devant les Anges et les Martyrs, Dieu m’a mise, assumée en corps et en âme à la gloire des Cieux, et Il a dit :

« Voici l’œuvre parfaite du Créateur. Voici ce que J’ai crée à ma plus véritable image et ressemblance entre tous les fils de l’homme, fruit d’un chef-d’œuvre de création divine, merveille de l’univers qui voit renfermé en un seul être le divin dans son esprit éternel comme Dieu et comme Lui spirituel, intelligent, libre et Saint, et la créature matérielle dans la plus sainte et la plus innocente des chairs, devant laquelle tout autre vivant, dans les trois règnes de la création, est obligé de s’incliner. Voilà le témoignage de mon amour pour l’homme pour lequel J’ai voulu un organisme parfait et le sort bienheureux d’une vie éternelle dans mon Royaume. Voilà le témoignage de mon pardon pour l’homme auquel, par la volonté d’un Trine Amour, J’ai accordé de se réhabiliter et de se recréer à mes yeux. C’est la mystique pierre de touche, c’est l’anneau qui unit l’homme à Dieu, c’est Celle qui ramène les temps aux premiers jours et donne à mes yeux divins la joie de contempler une Eve telle que Je l’ai créée, et maintenant devenue encore plus belle et plus sainte parce qu’Elle est la Mère de mon Verbe et la Martyre du plus grand pardon. Pour son Cœur Immaculé qui n’a jamais connu aucune tache, même la plus légère, j’ouvre les trésors du Ciel, et pour sa tête qui n’a jamais connu l’orgueil, Je fais de ma splendeur un diadème et Je la couronne puisqu’Elle est pour Moi la plus sainte, pour qu’elle soit votre Reine ».

Dans le Ciel, il n’y a pas de larmes. Mais au lieu des larmes de joie qu’auraient eu les esprits s’il leur avait été accordé de pleurer, liquide qui coule par suite d’une émotion, il y eut, après ces divines paroles, un rayonnement de lumières, un changement de splendeurs en de plus vives splendeurs, une ardeur de flammes de charité en un feu plus ardent, un son insurpassable et indescriptible d’harmonies célestes auxquelles s’unit la voix de mon Fils pour louer Dieu le Père et sa Servante éternellement bienheureuse ». 

 

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